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La folie des miniportables

Ils sont petits, légers et pas chers. Les miniportables ont envahi les linéaires et il devient difficile de s’y retrouver parmi les différents modèles disponibles à la vente. Voici tous nos conseils pour surfer, sans vous noyer, sur cette vague qui déferle cet été.

On les appelle miniportables ou Netbooks. Et ils sont les stars de cet été ! Depuis la fin janvier et l’arrivée de l’EeePC d’Asus, on ne compte plus les annonces et les sorties de machines reposant sur le même principe. Asus, MSI, Medion, Airis, Gigabyte, Emtec… tous les fabricants s’y mettent, y compris les mastodontes Dell, Acer et HP. Tous ont enfin compris qu’Asus, avec son EeePC, avait ouvert la voie à un nouveau marché. Pourquoi ? Plus d’un ordinateur sur deux est un portable et environ 40 % d’entre eux sont des modèles de 17 pouces qui restent généralement au domicile. En sus de ces grosses machines, les consommateurs avaient donc besoin de portables très mobiles et peu chers pour pouvoir accéder partout à Internet : le concept du miniportable était né. Coûtant le plus souvent moins de 300 euros, et encore moins avec un abonnement 3G (voir encadré), pesant entre 0,9 et 1,2 kg, ils ont toutes les fonctions d’un portable classique. Seules leur faible puissance et l’absence de lecteur de DVD les distinguent.

Parfaits pour surfer sur le Net

C’est pourquoi les fabricants ne souhaitent pas les appeler ‘ miniportables ‘, mais ‘ Netbooks ‘, car ils servent essentiellement à se connecter à Internet. On ne peut les utiliser ni pour le traitement vidéo ou la retouche photo ni pour les jeux 3D… c’est-à-dire tout ce qui réclame de la puissance de traitement. Mais ils sont parfaits pour surfer ou tchater sur le Web, relever ses mails, jouer à de petits jeux ou rédiger des courriers. Les enjeux sont énormes : Acer prévoit de vendre dans le monde 6 millions de miniportables d’ici à la fin de l’année. Et Asus en a déjà écoulé plus de 1 million. À tel point que l’arrivée massive de ces miniportables low cost a déclenché une baisse des ventes des ordinateurs portables de milieu de gamme. Une raison de plus pour les fabricants de ne pas les assimiler à de vrais portables. Au milieu de la déferlante, et malgré l’arrivée de l’Atom, l’EeePC, performant (voir nos tests) et endurant, reste une valeur sûre. Des modèles aux écrans plus grands, équipés d’autres processeurs, avec ou sans disque dur, sous Linux ou Windows XP, sont à venir. L’année 2008 sera indéniablement celle du miniportable. Une agréable surprise !

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Alexandre Salque