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Comment fonctionne un disque dur ?

Le disque dur sert à mémoriser les données de façon permanente. C’est un boîtier qui renferme entre un et quatre disques (appelés plateaux) en aluminium, verre…

Le disque dur sert à mémoriser les données de façon permanente. C’est un boîtier qui renferme entre un et quatre disques (appelés plateaux) en aluminium, verre ou céramique. Les deux faces des plateaux sont recouvertes d’une fine couche de particules magnétiques où sont écrites et lues les données en langage binaire (suite de 0 et de 1). Comment ? Grâce à un électroaimant raccordé à un bras métallique articulé, la tête de lecture/écriture. On compte une tête par face, soit huit têtes pour quatre plateaux. En écriture, un flux électrique traverse la tête. Il modifie la polarité des particules magnétiques d’une zone précise du plateau pour y inscrire un 1 ou un 0. En lecture, c’est le contraire : le champ magnétique créé par les particules du plateau induit un courant électrique dans la tête, interprété comme un 1 ou un 0. Voilà pour le bit, la plus petite unité de stockage. Pour parvenir au débit de 1,5 à 3 Gbit/s d’une connexion S-ATA assurant la communication entre le disque dur et le processeur, il faut une mécanique bien huilée.Les plateaux sont reliés à un axe motorisé qui les entraîne à une vitesse de 5400 à 15 000 tours par minute. Pour organiser les données, les plateaux sont structurés en pistes, puis découpés en quartiers appelés secteurs. Un moteur déplace simultanément de l’extérieur vers le centre les têtes reliées entre elles et positionnées à 4 micromètres de la surface des plateaux. Les têtes ne peuvent travailler qu’à tour de rôle. Par conséquent, l’écriture de données seffectue en priorité sur des secteurs situés au même endroit mais sur des plateaux différents. Ce fonctionnement en cylindre minimise les déplacements des têtes. Pour retrouver les données, le disque recherche les coordonnées cylindre/ numéro de tête/secteur

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Aurélien Audy