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5 astuces pour réduire sa latence sur PC, console ou pour le cloud gaming

L’ennemi de la moindre expérience qui passe par internet est la latence. Mais si vous la comprenez, vous pouvez la réduire : laissez-nous vous donner quelques astuces pour cela.

N’avez-vous jamais ressenti comme une lenteur dans vos jeux ? L’impression que vous contrôlez un personnage qui se baigne dans l’eau ? Êtes-vous tentés d’accuser toute votre configuration plutôt que votre propre talent au jeu que vous jouez ? Le cloud gaming ne vous a pas convaincu ?

Derrière toutes ces questions se cache bien souvent un problème majeur : une latence trop élevée. Ce problème est évidemment généralement lié à la pratique du jeu vidéo, mais les notions qui permettent de réduire la latence peuvent être utiles à tous. Nous allons vous expliquer le principe de la latence, mais aussi à quoi il vous faut faire attention pour la réduire. Pas à pas, du plus simple au plus complexe.

La latence dans un système informatique

La latence décrit tout simplement le temps qu’il faut à deux appareils pour communiquer. C’est donc bien une unité de temps, fréquemment exprimée en millisecondes. Cette latence s’exprime dans bien plus d’endroits d’une chaîne d’appareils classiques que vous l’imaginez, que vous pouvez voir dans le diagramme ci-dessous.

Il existe une latence dans la communication d’un simple périphérique, comme une manette, un écran ou un clavier, et d’un produit comme un PC portable, smartphone, console ; dans la communication de vos appareils vers votre box internet,  mais aussi durant la communication de la box de votre opérateur avec le réseau. Et plus ces latences s’additionnent, plus vous rencontrerez des problèmes.

© 01net

Il existe des bonnes pratiques qu’il vaut mieux garder en tête pour pouvoir réduire tout plein d’éléments dans cette chaîne. À commencer bien sûr par le fait de privilégier la fibre optique si vous en avez l’opportunité, même si l’ADSL/VDSL vous semble suffire à vos besoins. Puisque le signal de la fibre optique voyage littéralement à la vitesse de la lumière et ne subit pas de déperdition selon la distance, c’est la technologie réseau à privilégier obligatoirement.

Notez qu’utiliser le réseau mobile en 4G ou 5G est devenu une option dans certaines régions ou certains cas, mais cette solution est souvent très aléatoire en termes de performance ou de débit. Vous le savez à l’usage sur mobile : ces derniers ne sont pas particulièrement stables, et sont souvent dépendants du nombre de connexions sur l’antenne la plus proche de vous. Si la 5G doit justement régler ces soucis de congestion pour ouvrir la voie à ses améliorations non seulement de débit, mais aussi de latence, nous sommes encore assez loin de l’avoir déployé dans les régions qui profiteraient le plus de ces améliorations. Et ce sans compter la data souvent limitée de ces forfaits.

Enfin, gardez une donnée en tête : les êtres humains peuvent interpréter un signal visuel en 13 ms minimum. Le rêve de tout système est donc d’avoir une latence additionnée inférieure ou égale à cette statistique, pour que sa latence soit tout simplement imperceptible.

1/ Utiliser la bonne manette

© Pixabay

Vous utilisez une manette Bluetooth préférée pour jouer sur votre smartphone ou votre PC ? Faites attention à la latence qu’elle génère. Car toutes les technologies sans fil introduisent du délai. Qui peut être encore plus important en cas d’instabilité de la connexion.

Tous les systèmes sans fil fonctionnent sur le même principe : les données qui sont transférées entre la manette et le smartphone seront parfois partiellement perdues. Dès lors, des systèmes sont en place pour que les données soient reconstruites à réception, en suivant tout simplement la logique des données reçues. Tout cela crée une latence supplémentaire, le temps de corriger les défauts du signal envoyé.

À cela s’ajoute également la taille des données envoyées. Une manette DualShock par exemple envoie plus de données qu’une manette traditionnelle, puisqu’elle indique le statut de son accéléromètre ou de sa barre LED en plus des informations habituelles. Une manette plus classique aura donc moins de chance de rencontrer de la latence.

© Razer

Si vous cherchez à réduire votre latence au maximum, on vous conseillera d’utiliser en priorité une manette filaire ou des solutions comme la Razer Kishi V2 ou la Backbone One sur votre smartphone pour supprimer la latence liée à votre périphérique. En second lieu, nous conseillons l’utilisation des manettes qui utilisent les radiofréquences ciblées — soit les manettes avec un dongle USB fourni, comme la 8bitdo Ultimate — puisque celles-ci n’occasionnent que 5 ms de latence supplémentaire en moyenne. Ce n’est pas pour rien si la plupart des claviers fonctionnent avec un dongle : sans cela, la latence vous empêcherait d’utiliser correctement le produit.

En dernier lieu, en Bluetooth, attention à la version du protocole que vous utilisez : le Bluetooth 5.0 occasionne une latence de 20 ms en moyenne, quand ses plus vieilles versions sont plus instables et ont un débit inférieur. De nombreuses manettes anciennes ou vendues à bas prix continuent d’utiliser le Bluetooth 3, qui est aujourd’hui largement dépassé. Parfois, notamment dans le cadre du cloud gaming, le simple fait de changer de manette a un effet impressionnant sur l’impression de retard que vous subissez.

2/ Bien choisir et paramétrer son moniteur/sa TV

© NVIDIA

Un autre périphérique est souvent responsable de la latence que vous subissez au quotidien : votre écran. Qu’il s’agisse du moniteur de votre PC ou de l’écran de votre télévision, il existe bien de la latence induite par le temps qu’il faut à votre écran pour afficher et rafraîchir continuellement l’image qu’il reçoit. C’est tout naturel, quand on y réfléchit : si l’on considère qu’une vidéo est une succession extrêmement rapide d’images, alors plus ces images s’enchaînent vite, et plus le mouvement est fluide.

Vous devez vous pencher sur deux données : le taux de rafraîchissement, et l’input lag. Pour le premier, il s’agit de privilégier à l’achat des écrans (moniteur comme TV) qui ont un taux de rafraîchissement supérieur ou égal à 120 Hz. C’est tout simplement le double de la norme, qui se limitait auparavant à 60 Hz, et donc une latence à l’affichage divisée par deux. Ce qui veut dire que votre œil aura plus de temps pour repérer une cible devant vous par exemple, et vous permettre de réagir promptement pour placer un headshot pas piqué des hannetons.

Encore faut-il que votre écran soit aussi réactif que vous. C’est ici qu’il vous faut vous pencher sur l’input lag de votre écran, soit le temps qu’il lui faudra pour interprêter une de vos actions : un clic de souris par exemple. Sur votre téléviseur, pensez à activer le « mode jeu » ou équivalent, dont l’intérêt est justement de réduire au maximum l’input lag. Et pour toutes les dalles, essayez de trouver cette information avant achat. Hélas, aujourd’hui, les constructeurs le dévoilent rarement et préfèrent parler du temps de réponse d’un écran, qui n’est pas équivalent. Ce dernier est le temps qu’il faut à un pixel pour changer d’état, quand l’input lag est le temps qu’il faut pour que ce pixel reçoive l’indication qu’il doit changer d’état. Les deux conjugués doivent être le plus rapide possible.

Un taux de rafraîchissement haut peut introduire des problèmes d’affichage, comme du tearing. Mais plutôt que d’utiliser le V-Sync, qui est très lourd pour votre machine, il faudra privilégier des technologies comme le NVIDIA G-Sync ou l’AMD Freesync pour que l’ordinateur synchronise l’affichage avec sa production d’images. C’est avec une synchronisation parfaite, qui s’adapte en temps réel, que les problèmes d’affichage disparaissent.

3/ Optimiser la latence de son PC

© NVIDIA

Votre machine est remplie de petites latences çà et là, des délais qui s’additionnent entre le temps que le jeu communique avec votre RAM, qui communique avec votre CPU, qui communique avec votre carte graphique, qui communique avec votre écran… Bref, vous avez compris le principe. On pourrait croire qu’il n’y a absolument rien à faire sur tout cela, mais c’est faux : quelques optimisations sont malgré tout possibles.

Sur PC, nous avons la chance d’avoir des solutions pour optimiser automatiquement ces latences. La plus plébiscitée est NVIDIA Reflex, qui va s’immiscer dans le jeu lui-même pour réduire au maximum la manière dont il crée ses images et les envoie en rendu à la carte graphique. Si l’option NVIDIA Reflex existe dans votre jeu, pensez donc à l’activer dès que cela est possible pour une meilleure réactivité.

Si Reflex n’est pas disponible sur le titre auquel vous voulez jouer, tout n’est pas perdu : vous pouvez toujours jouer l’optimisation au niveau du driver lui-même. Dans les paramètres de votre carte graphique NVIDIA, section « Gérer les paramètres 3D », cherchez le réglage « Mode de faible latence » et passez-le en « Ultra ». Généralement, on appelle cette option « NVIDIA NULL ».

© 01net

Les systèmes utilisant des cartes AMD Radeon ont leur propre option d’optimisation à même les drivers, baptisée « AMD Anti-Lag ». Vous pouvez l’activer dans l’interface Catalyst, section « Graphismes ». Dans tous les tests disponibles à travers le monde, on peut cependant observer qu’elle est loin d’être aussi efficace que la solution développée par NVIDIA. C’est un argument en faveur de la team verte si vous cherchez à réduire au maximum votre latence.

Attention cependant pour ces deux derniers réglages, NVIDIA NULL et AMD Anti-Lag : leur principe est de ralentir votre CPU pour que son timing se synchronise avec votre GPU dans la création des images. Sur un jeu qui est plus intensif pour votre processeur que votre carte graphique (ce qui est assez rare), activer ces options peut créer de la latence plutôt que la réduire.

Notez aussi qu’une des grandes évolutions de la formule RTX 4080 de GeForce Now, le service de cloud gaming, est justement d’introduire la technologie Reflex au sein de son streaming. C’est ce qui lui permet d’arriver aujourd’hui à une absence totale de latence ressentie, dans les bonnes conditions.

4/ Prenez le contrôle de votre Wi-Fi

© Asus

Comme expliqué plus haut, les technologies sans fil introduisent naturellement de la latence, mais aussi des instabilités qui vont détériorer la qualité de votre connexion. Si vous cherchez vraiment à réduire au maximum cette latence, il vous faudra de ce fait connecter vos appareils en filaire, par le biais d’un câble Ethernet. Mais si le Wi-Fi est votre seul salut, tout n’est pas perdu.

À l’image du Bluetooth dont nous parlions plus haut, toutes les technologies Wi-Fi ne sont pas égales. Il faut savoir que toutes les box vous envoient en vérité deux signaux différents, qui partagent souvent le même nom et s’entremêlent : un signal sur la bande 2,4 GHz, et un signal sur la bande 5 GHz. La première diffuse beaucoup plus loin, mais à un débit amoindri. La seconde à moins de portée, mais avec un débit et une stabilité incomparable. Vous pouvez faire le test chez vous, par le biais d’un ordinateur sous Windows : en cliquant sur le panneau d’information du réseau auquel vous êtes connecté, vous arriverez sur une interface qui vous indique la bande réseau utilisée entre la 5 GHz ou la 2,4 GHz.

Une bande réseau 5 GHz est ce que vous devez absolument utiliser sur vos appareils importants, à l’image de vos consoles de jeu, vos smartphones ou vos PC gamers. La bande 2,4 GHz est plutôt à laisser aux objets connectés, puisqu’elle est surchargée et peu performante. Le simple fait d’utiliser le 5 GHz par rapport au 2,4 GHz vous permettra une latence très largement réduite, dans le cadre du cloud gaming par exemple : faites toujours attention d’utiliser la bonne bande.

© Orange

Sachez que toutes les box du marché vous permettent de séparer les bandes 2,4 et 5 GHz pour leur donner chacune un nom différent. Dès lors, vous pourrez contrôler précisément quels appareils ont le droit à la meilleure connexion dans votre domicile. La procédure vous demandera d’accéder à l’interface d’administration de votre box, une procédure que les plus motivés trouveront facilement sur internet. Ce n’est pas très compliqué, ni très long.

Sachez en tout cas une chose : quoi qu’il arrive, le réseau Wi-Fi proposé par les box des opérateurs est plutôt… mauvais. Ces derniers sont obligés de faire des économies pour proposer celles-ci au plus grand nombre. Le simple fait d’acheter et configurer votre propre routeur Wi-Fi pourrait déjà régler de nombreux soucis, et profiter des dernières technologies Wi-Fi comme le Wi-Fi 6E vous promet un signal plus stable et un meilleur débit, or la stabilité est aussi extrêmement importante pour votre expérience.

Certains routeurs, comme la gamme ROG Rapture par exemple, intègrent des optimisations de trafic spécifiquement pour les jeux vidéo : les paquets de jeu envoyés sur le réseau ont la priorité sur tous les autres. Une belle optimisation de la latence, particulièrement pour un réseau familial utilisé par de multiples personnes à la fois.

5/ En dernier recours, le CPL

© MyStrom

Le grand avantage du Wi-Fi est évidemment de ne pas vous forcer à tirer des câbles, ce qui n’est pas forcément possible pour beaucoup de foyers. Dans ce cas, une solution peut être tentante : le CPL, pour « Courant Porteur en Ligne ». Mais attention : l’efficacité de cette technologie est énormément dépendante de l’état de votre réseau électrique et de sa configuration. C’est un côté très aléatoire qui rend la configuration difficile à recommander, sauf si votre habitation est très récente.

Les plots CPL permettent de faire passer vos données par le biais de votre réseau électrique. Ce transfert se fait rapidement et de manière stable, ce qui vous permet d’optimiser la latence d’un appareil connecté loin de votre box. Pour que la technologie fonctionne au mieux, il faut brancher le plot CPL directement sur votre prise murale, avant de brancher sur celui-ci le reste de vos périphériques (la plupart des modèles ont une prise intégrée). Ce nouveau bloc vous fournira une prise Ethernet qu’il faudra connecter à votre box.

Ensuite, chacun des nouveaux plots installés sur une prise dans votre maison fournira la même prise Ethernet pour un appareil, qui communiquera du coup directement avec votre box par le biais de votre réseau électrique. Mais encore une fois, méfiez-vous de votre habitation. Soyez sûrs de pouvoir renvoyer les plots au revendeur contre remboursement total, si d’aventure la solution ne marchait pas chez vous. Et quoi qu’il en soit, on recommandera l’investissement dans un bon routeur Wi-Fi 6E en priorité.

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Maxime "OtaXou" Lancelin-Golbery
Votre opinion
  1. Le V-Sync n’est pas “généralement limité à 60 Hz”, ça se cale sur la fréquence de rafraîchissement de l’écran.

  2. A vouloir trop simplifier, on en vient à dire n’importe quoi…
    “Une manette plus classique aura donc moins de chance de rencontrer de la latence.”
    Ben non… ça dépend de la largeur de bus…
    un bus 16 bits enverra 2 fois plus de données qu’un bus 8 bits à fréquence égale…

  3. “les technologies sans fil introduisent naturellement de la latence, et vont donc détériorer le débit maximal”
    Depuis quand la latence influe sur le débit ???
    J’ai un meilleur débit en wifi sur ma connexion fibre qu’en Ethernet. par contre la latence est meilleur en Ethernet….
    Désolé, je suis pas journaliste, je suis un professionnel diplômé et pratiquant depuis pas mal d’années maintenant. Votre article me fait saigner les yeux…

    Pour en revenir par exemple à l’histoire de la manette de jeux. Comparons ça à un sac de courrier postal : Tant que le sac est pas plein la latence sera la même, un sac reste un sac, qu’il soit à moitié plein ou presque vide… on envoie un sac par jour, simplement on enverra plus ou moins de lettres selon le taux de remplissage du sac. C’est ça le débit…

    Et pour ce qui est de l’affichage de toutes façons, le problème n’est pas la fréquence de rafraichissement comme on peut le lire dans l’article, mais le famerate… Si la carte graphique a un framerate de 60ips, la brancher à un écran de 120Hz ne changera rien par rapport à un écran de 60hz : la seule différence c’est que l’écran de 120Hz affichera 2 fois la même image. Résultat, on percevra un changement d’image toutes les 1/60è de seconde dans les deux cas.

    Quand à l’input Lag, c’est encore une autre histoire… Traitement de la source avant l’envoi sur l’écran, toussa toussa…
    Bref, qu’un écran ait une fréquence de rafraichissement importante ne fera pas qu’il aura un input lag moins important… Pour reprendre l’exemple du courrier, 2 postiers qui envoient leur courrier au rythme de 120 lettres à la minute (fréquence de l’écran), mais l’un commence à travailler immédiatement arrivé au boulot, l’autre prend son café d’abord (input lag)…

    1. “J’ai un meilleur débit en wifi sur ma connexion fibre qu’en Ethernet. par contre la latence est meilleur en Ethernet….
      Désolé, je suis pas journaliste, je suis un professionnel diplômé ”
      Comment est ce possible d’être diplômé et d’avoir un meilleur débit en wifi qu’en RJ45 … ? A moins d’utiliser un très mauvais câble ou de ne pas faire le test dans les mêmes conditions c’est techniquement impossible.. je sais pas quel diplôme mais j’espère pas en info..

      1. En rj45 on peut monter jusqu’à 10 giga, tous les PC ont maintenant une carte en 1 giga ou 2.5 giga, qu’elle technologie WIFI permet d’obtenir de tels débits ??
        Il faut repasser le diplôme ou changer de métier

  4. Un article qui fait le jeu des vendeurs de hardware qui poussent à réduire la latence par tous les moyens, sans ordre de priorité ni même réflexions. Il aurait été déjà bien de différiencer l’offline de l’online. Mais concentrons nous sur ce dernier qui semble est plutôt le point d’attention de l’article. Dans l’ordre décroissants de latences, on retrouve :
    – Arrêter de faire du cloud gaming : le simple fait de faire transiter les commandes, attendre leur traitement puis de recevoir le flux vidéo de retour, c’est à minima 80 ms de latences rien que pour faire l’aller-retour entre le terminal utilisé et le serveur de jeu
    – Le type de connexion (60 ms de ping pour un bon ADSL / 7ms pour une fibre optique FTTH)
    – La connexion au routeur (60 ms en WiFi 6 / 16 ms via un câble Cat6)
    – L’input lag du contrôleur (de 5 à 20ms selon les technologies utilisées)
    – La latence de l’écran (de 1 à 7 ms sur un moniteur moderne, jusqu’à 20ms sur une TV)
    – Avoir une meilleur fréquence d’affichage (passer à 120hz permet de gagner 8ms)

    Donc pour résumer, ne pas faire de cloud gaming, utiliser une connexion fibrée et un câble Ethernet à 10€ permet de corriger 85% des problèmes de latence. Moralité : gardez vos sous et rappelez vous que le jeu-vidéo est aussi une affaire de confort visuel. Par expérience, je préfère toujours un nombre de FPS et un input lag stable à une fluidité impressionnante mais irrégulière.

    Pour les curieux, quelques sources :
    https://www.howtogeek.com/217463/wi-fi-vs.-ethernet-how-much-better-is-a-wired-connection/
    https://hackernoon.com/is-cloud-gaming-doomed-because-of-physics
    https://www.pingplotter.com/wisdom/article/is-my-connection-good

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