La plate-forme de test est un Pentium III à 400 MHz avec 64 Mo. Si cette configuration est largement suffisante pour exécuter une application WinDev, elle se révèle en revanche un peu légère pour un développeur. Quant au client, PC Soft nous assure qu’un simple Pentium avec 32 Mo de mémoire vive est suffisant mais qu’il est préférable, pour un réel confort de développement, d’utiliser un Pentium III à 800 MHz avec 512 Mo.
Une migration des anciens fichiers est facilitée
Si, pour l’installation de WinDev 7, l’éditeur n’a fait aucune recommandation, nous conseillons aux possesseurs de l’ancienne version WinDev 5. 5 d’utiliser des dossiers séparés et de conserver les deux versions. Ils garderont ainsi une version pour des clients qui utilisent encore des environnements 16 bits et assureront une meilleure migration de leurs anciens projets. Ce passage est géré par des assistants et se déroule en deux étapes. La première génère un compte rendu de conversion, où les différents problèmes sont classés et commentés. Le nouveau compilateur détecte souvent, lors de cette phase, de nombreux cas d’erreurs, y compris des effets de bords sur une variable. Après corrections, la seconde étape bascule votre projet dans la nouvelle version. Un conseil : faites toujours cette migration dans un nouveau dossier pour conserver un projet original. D’après PC Soft, 98 % des migrations peuvent être effectuées à l’aide des assistants.Si vous utilisez conjointement WinDev 7 et WebDev 1. 5, il est impératif de conserver la compatibilité des fichiers de la version 5. 5, sinon plus un seul de vos projets en WebDev ne pourra lire vos fichiers Hyper File.Cette nouvelle version est taillée pour réaliser des projets très importants. Ainsi, le nombre maximal d’enregistrements par fichier passe, selon l’éditeur, de 95 millions à 359 milliards de milliards et la taille d’une clé de 100 octets, à 65 Ko. De même, les liens entre les fichiers et la gestion de l’intégrité référentielle sont maintenant visuels et plus faciles à mettre en ?”uvre. D’une manière générale, les assistants sont plus conviviaux et plus compréhensibles. Lors de la conception des fiches, nous avons apprécié l’utilisation plus simple des gabarits et l’interface plus claire. L’apparition de fonctions comme l’ancrage des objets placés dans une fiche est judicieuse. Elle permet de faire varier la taille d’une fenêtre et de modifier dynamiquement la taille des champs.Le générateur de requêtes, notamment utilisé pour construire des ordres SQL, a bénéficié, lui aussi de modifications profondes. Il suffit désormais de choisir les rubriques à intégrer pour générer un code SQL optimisé. La requête, une fois sauvegardée peut servir, par exemple, pour une fiche ou un état. D’ailleurs, les améliorations les plus visibles se situent au niveau du générateur d’état. Entièrement remanié, il devient Wysiwyg et fait preuve d’une grande souplesse dans la mise en forme. Nous avons testé des états avec des fonds scannés, qui permettent de placer des champs sur ce fond et d’imprimer le tout ou seulement les données. Si le développement d’applications en réseau était déjà aisé avec la version précédente, WinDev 7 dispose maintenant d’une nouvelle gestion automatique des conflits lors d’un accès à un même enregistrement. En effet, l’accès concurrentiel est automatiquement implémenté et, en cas de conflit, une boîte de dialogue très claire permet de choisir la bonne option. Cette nouvelle version, dont la disponibilité est repoussée à septembre 2001, a gagné en maturité et en rapidité. Un effort reste à fournir quant à la gestion des graphiques, encore trop archaïque.
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