Passer au contenu

Un avertisseur de radars qui compte sur l’entraide de ses utilisateurs

Grâce au concours de ses abonnés automobilistes, le système Coyote donne la position des radars mobiles.

La multiplication des radars automatiques a entraîné avec elle celle des avertisseurs en tout genre. Boîtier autonome, logiciel pour smartphone ou PDA, option de navigateur GPS… Parmi cette offre pléthorique, la société Coyote
System a eu l’idée d’utiliser l’entraide, indéfectible, entre automobilistes pour se distinguer. Ainsi, son boîtier Coyote indique de manière classique les limitations de vitesse en cours, l’état du trafic et la position des radars fixes, mais il se
base sur des alertes transmises par ses propres utilisateurs pour repérer les radars mobiles.Facturé 34,90 euros/mois, le système Coyote utilise, d’une part, le GPS pour localiser le véhicule de l’abonné et pour calculer sa vitesse et communique, d’autre part, en GPRS avec les serveurs de Coyote System. Le boîtier, qui
contient une carte SIM, récupère ainsi les informations centrales sitôt mises à jour. La plupart de ces données proviennent de partenaires, comme TeleAtlas (répartition des limitations de vitesse), InfoTrafic (perturbations, temps de trajets) ou de
plusieurs bases de données sur la position des radars fixes.Mais les radars mobiles sont difficiles à localiser par définition. C’est pourquoi la ‘ communauté ‘ des abonnés Coyote est mise à contribution, pour pouvoir obtenir des informations en temps réel. Dès que leur
véhicule passe à côté d’un radar mobile, ils sont invités à appuyer sur le bouton central du boîtier pour donner l’alerte : une pression si le radar est dans le sens de la circulation, deux pressions s’il est dans l’autre sens. Inutile d’en
faire plus, la position du véhicule est déjà connue. C’est ce que Coyote Systems aime à appeler ‘ l’appel de phares du XXIe siècle ‘…

99 % de contributeurs, selon l’éditeur

Les informations transmises seront effacées au bout de quatre heures, délai maximal de présence d’un radar mobile au même endroit, selon Coyote. L’analyse statistique de ces données permettra néanmoins d’indiquer plus tard si un
emplacement est utilisé fréquemment ou non pour y installer un radar mobile. Encore faut-il que les abonnés de Coyote jouent le jeu. D’après l’éditeur, 99% de ses 6 500 utilisateurs le feraient. ‘ C’est dans leur
propre intérêt et le système rappelle le côté sympathique de la radio CB ‘,
souligne Fabien Pierlot, directeur de Coyote System.Renforçant cet aspect communautaire, une fonction ‘ Coyote Eclaireur ‘ vient d’enrichir le boîtier : désormais, il indique le nombre et la position des autres utilisateurs Coyote situés à moins de
150 km devant le véhicule. L’abonné peut ainsi adapter son degré de vigilance, suivant qu’il est ou non le premier à s’aventurer sur la route.Selon Coyote, son système est 100 % légal, tout comme les bons vieux appels de phares. Mais ce n’est pas le cas dans un pays tel que la Suisse, qui
a récemment rappelé que l’usage des avertisseurs de radars était interdit par la loi helvète.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Julie de Meslon