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Roborock S7 Max Ultra : le test de l’aspirateur robot qui veut renverser le marché

Que vaut le dernier aspirateur robot de la marque chinoise ? Dotée de la station d’accueil référence, ce modèle peut-il faire l’économie d’une caméra ?

L'avis de 01net.com

Roborock S7 Max Ultra

Efficacité

4.5 / 5

Equipement

4 / 5

Autonomie

5 / 5

Accessoires

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Voir le verdict

Fiche technique

Roborock S7 Max Ultra

Programmation Oui
Aspiration sur tapis Oui
Aspiration sur moquette Oui
Ecran de contrôle Non
Indicateur d’autonomie Non
Voir la fiche complète

Proposition assez originale du spécialiste des aspirateurs robots, le Roborock S7 Max Ultra ambitionne d’associer l’imposante station de la marque avec un modèle d’aspirateur milieu de gamme. Objectif : fournir une solution dotée d’une grande autonomie et nécessitant très peu d’entretien, le tout a un tarif plus accessible que le modèle premium de la marque : le S8 Pro Ultra.
Le calcul de Roborock est-il le bon ? Le Roborock S7 Max Ultra est-il son aspi-robot le plus intéressant ? Après trois semaines de test complet, nous livrons notre verdict.

Faites place !

Le Roborock S7 Max Ultra est un aspirateur robot qui ne fait pas vraiment dans la discrétion. Sa base, particulièrement volumineuse, nécessite un emplacement dédié. De fait, à l’inverse de la plupart des modèles du marché, elle ne peut être dissimulée sous un meuble haut sur pieds ou dans un recoin de la maison. C’est le premier élément à prendre en compte si l’achat d’un modèle doté d’une station d’accueil vous intéresse. Bien entendu, le Roborock S7 Max Ultra se fondra davantage dans des grandes pièces, là où il sera le moins visible.

Roborock S7 Max Ultra - Dimitri Charitsis - 01net.com
L’imposant Roborock S7 Max Ultra – Dimitri Charitsis – 01net.com

Pour le reste, et plus précisément pour la partie installation, la station d’accueil ne nécessite aucun savoir-faire particulier. Quelques plastiques à décoller, des bouts de scotch à découper et les réservoirs à placer suffisent pour que le robot, aux dimensions plus habituelles, puisse venir trouver refuge dans sa base.

La suite de la mise en route est on ne peut plus classique et demande qu’on télécharge l’application du constructeur et qu’on connecte le robot au Wi-Fi domestique. Il n’y a donc pas d’opération spécifique pour la station d’accueil, celle-ci entre en scène dès lors que le S7 Max est prêt à fonctionner.

Un duo gagnant atypique ?

Une station d’accueil haut de gamme associée à un aspirateur certes sérieux, mais pas à la pointe, forment-ils une bonne combinaison ? Pour le déterminer, il faut observer les performances de chacun des membres du duo ainsi que la qualité de leurs interactions.

Du côté de la station d’accueil, le fonctionnement est on ne peut plus simple : la base du Roborock sert avant tout à recharger le robot (plus vite qu’une station lambda), mais aussi à vider son collecteur, recharger son réservoir d’eau et même laver et sécher sa serpillère. Concrètement, la promesse d’un tel accessoire, c’est de limiter l’intervention humaine au strict minimum, ce que la station d’accueil de Roborock parvient à faire facilement. Et pour cause, il n’est pas nécessaire de vérifier les réservoirs de son robot tous les trois ou quatre nettoyages, la station prend parfaitement le relais. Néanmoins, cela ne dispense pas le propriétaire d’entretien, nous y reviendrons, sous peine d’avoir à combattre des odeurs assez nauséabondes.

Roborock S7 Max Ultra - Dimitri Charitsis - 01net.com
Le S7 Max Ultra loin de sa base.

Le fonctionnement de l’aspirateur robot est, lui, plus classique. Ce « nouveau » S7 reprend un design assez connu et des fonctionnalités partagées par bien de ses concurrents. Comme nous l’avons souligné, il ne s’agit pas du modèle le plus performant de Roborock. Inutile de chercher sur cet « aspi-robot », la dernière brosse du fabricant ou encore une caméra, comme sur le S8. Le S7 Max Ultra utilise un télémètre laser, tout ce qu’il y a de plus classique, et des capteurs afin d’éviter les collisions et les chutes, dans les escaliers notamment. En revanche, contrairement au reste de la série S7, son réservoir d’eau n’est pas amovible et la serpillère est désormais intégrée au robot et ne se présente plus sous la forme d’un accessoire à ajouter ou extraire.

Roborock S7 Max Ultra - Dimitri Charitsis - 01net.com
A priori rien ne change avec une version “classique”, mais il y a tout de même quelques légères modifications.

Comme les autres références du fabricant, le S7 Max Ultra se pilote grâce à une application après un appairage qui ne nécessite que 3 à 5 minutes. Il convient de souligner qu’au fil des années, alors que les robots ont été dotés de plus en plus de fonctionnalités, la partie logicielle n’a cessé de s’améliorer. De fait, l’application est aujourd’hui plus simple à utiliser, alors même qu’elle dispose d’un panel de programmations et d’options impressionnant. En effet, il est possible non seulement de déterminer les heures de passage du robot, mais aussi les pièces dans lesquelles il doit passer en premier, ou repasser, s’il doit uniquement aspirer ou s’il doit aussi laver le sol et enfin s’il lui faut éviter d’approcher de certaines zones. Ces réglages auparavant assez pénibles sont aujourd’hui plus accessibles.

Le S7 Max Ultra est-il vraiment bon ?

Que vaut vraiment le S7 Max Ultra en matière d’aspiration et de lavage ? Sur le premier point, le dernier-né de la galaxie Roborock part avec un avantage certain par rapport à nombre de ses concurrents. Derrière le S8 et ses 6 000 Pa de puissance d’aspiration, c’est l’aspirateur robot le plus puissant du fabricant avec 5 500 Pa, devant un S7 MaxV, par exemple (5 100 Pa). En termes de performances d’aspiration, il fait partie des tous meilleurs, mais ce qui l’empêche de briller totalement se sont ses capacités « réduites » en matière d’évitement d’obstacles.Roborock S7 Max Ultra - Dimitri Charitsis - 01net.com

S’il parvient à anticiper les objets sur le sol, à surmonter quelques difficultés et à éviter les pièges les plus grossiers, l’absence de caméras ne lui permet pas d’opter toujours pour la meilleure stratégie de contournement. Pour autant, s’il a pu négliger quelques zones dans l’espace que nous lui avons donné à nettoyer (quelques difficultés à se faufiler entre les pieds des chaises, notamment), il n’a été bloqué qu’une seule fois au cours de nos trois semaines de test. En définitive, au niveau de l’aspiration et de la navigation, le S7 Max Ultra offre des performances légèrement au-dessus de la moyenne, qui suffiront à quiconque prend le temps de lui dégager le terrain régulièrement.

En matière de lavage, le S7 Max Ultra ne fait pas de miracles, limité comme l’intégralité de ses concurrents à n’utiliser que de l’eau et la vibration de sa serpillère. Pour autant, les performances de Roborock sur ce point sont plutôt honnêtes et le robot pourra faire disparaître quelques tâches si elles ne sont pas trop incrustées. Sur ce modèle, le fabricant chinois utilise sa technologie VibraRise, mais pas dans sa version la plus poussée qui reste réservée au S8 Pro. Néanmoins, il est capable de laver légèrement le sol tout en évitant de tremper les tapis grâce à un système permettant de surélever la serpillère lorsqu’il détecte ce type de surface sur son passage.

L’évitement d’obstacles est un peu moins performant que sur le S8.

Entretien : moins régulier, toujours pénible

L’une des promesses d’un aspirateur robot doté d’une station d’accueil, c’est de limiter le temps nécessaire à son entretien. De fait, il est possible de laisser le S7 Max Ultra travailler plusieurs jours d’affilée sans avoir à y toucher. Néanmoins, nous vous conseillons de ne pas attendre le message de l’application vous invitant à recharger son bac à eau avant de vous pencher sur votre robot. L’absence d’entretien régulier est source de mauvaises odeurs. C’est sans doute l’une des limites de la station d’accueil, l’entretien est certes moins régulier, mais pas moins pénible et toujours indispensable. Il en va de même pour la serpillère. Si la station d’accueil est capable de la rincer voir de la sécher pour limiter l’impact des mauvaises odeurs et la propagation des bactéries, elle ne la lave pas réellement et un passage en machine régulièrement reste indispensable. Dès lors, il est judicieux de se demander si le léger gain de temps offert par une station d’accueil justifie le surcoût sur le prix d’achat ou encore l’encombrement qu’elle suppose. La réponse à cette question variera selon les points de vue.

Un aperçu de l’application Roborock.

Enfin, en matière d’autonomie, le S7 Max Ultra nous a semblé parfaitement capable. L’espace d’une cinquantaine de m2 que nous lui avons confié n’a jamais mis sa batterie en défaut. Quand bien même ç’eut été le cas, l’aspi-robot est capable d’anticiper le manque d’autonomie et de revenir à sa station d’accueil pour récupérer l’énergie nécessaire pour accomplir sa tâche.
En ce sens, le S7 Max Ultra est adapté à un grand nombre d’habitations, même celles disposant de grandes pièces.

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