Aux Etats-Unis comme en France, les entreprises continuent de se plaindre du manque de ressources humaines high tech. Même si, en un an, les offres ont diminué de 44 % outre-Atlantique – passant de 1 600 000 postes à pourvoir en 2000 à 900 000 en 2001, selon l’ITAA (association américaine des technologies de l’information) -, 450 000 ne seront pas encore pourvus cette année, faute de candidats compétents. Il s’agit en majorité de profils qualifiés portant sur le support technique, l’administration de réseaux, la programmation, les développements web et l’intégration de systèmes. Quant à la France, le dernier panel Apec estime les besoins d’informaticiens à plus de 53 000, nettement plus que l’année précédente (49 700). Malgré un turnover très élevé dans les sociétés de services (près de 20 % en moyenne), le Syntec informatique chiffre la pénurie de compétences à une trentaine de milliers. Elle proviendrait essentiellement du nombre insuffisant de jeunes diplômés formés aux nouvelles technologies.
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