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Qu’est ce qui empêche vraiment les Français de passer au vélo électrique ?

La grande étude annuelle de Shimano autour du VAE, le « State of the Nation » revient sur les raisons qui bloquent le développement du vélo électrique.

Une enquête à l’échelle européenne, menée par Shimano dans 11 pays, permet de comprendre un peu mieux ce qui motive ou ce qui bloque le grand public lorsqu’il s’agit de passer au vélo électrique. Pour la France, l’étude est particulièrement intéressante puisqu’elle révèle que le VAE y est déjà très apprécié.

Les raisons qui motivent le passage au VAE peuvent être diverses et varient quelque peu selon le pays. En France, si le facteur santé et bien-être associé à la pratique du vélo figure parmi les raisons expliquant sa pratique, le rapport de Shimano permet de mettre la lumière sur d’autres critères, tels que la possibilité de faire des économies. L’aspect environnemental du vélo revient aussi comme un argument important pour 35% des personnes interrogées dans l’Hexagone. Mais ce que l’étude de Shimano permet également de révéler, c’est qu’il existe encore des facteurs bloquant majeurs pour l’achat d’un VAE.

Trop chers et trop dangereux ?

Parmi les raisons qui empêchent de passer au vélo électrique, le prix est la cause la plus communément invoquée. Les VAE sont jugés globalement trop chers, même si le coût d’investissement moyen lors de leur achat augmente progressivement. En France, par exemple, le tarif moyen pour un VAE, est de 2 000 euros environ. Paradoxalement, le vélo électrique y est aussi perçu comme un moyen de faire des économies et les aides à l’achat y sont considérés comme l’un des principaux facteurs permettant son adoption (pour 60% des Français interrogés). En effet, pour 55% des sondés en France, la hausse du coût de la vie (notamment du prix des carburants) est une raison suffisante pour justifier l’achat d’un VAE dans les 12 prochains mois.

L’enquête de Shimano permet aussi de mettre en avant deux autres facteurs bloquants. La peur de l’accident est l’une des raisons qui revient le plus souvent. Cette crainte serait motivée par des infrastructures et des routes jugées déficientes. L’étude conclue ainsi : « En France, l’amélioration de l’infrastructure cycliste (42%) est également considérée comme un facteur important pour encourager l’adoption du vélo à assistance électrique ». 

Enfin, un dernier facteur bloquant ressort de l’étude : le manque de place pour stocker le vélo électrique, que ce soit au domicile ou sur le lieu de travail (pour 34% des Français sondés).

L’étude de Shimano n’a pas de vocation scientifique, mais elle permet tout de même de dégager des tendances non seulement dans chaque pays, mais aussi plus globales. L’autre intérêt de ce sondage européen, c’est que 51% des 15 792 personnes qui ont répondu aux questions de Shimano ont affirmé ne pas posséder un vélo. De fait, l’enquête permet d’avoir une meilleure idée de la perception du vélo électrique par le grand public, et des raisons qui empêchent les non initiés de passer au VAE. 

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Source : Shimano


Votre opinion
  1. Je pense qu’il aurait été bien de parler d’un autre critére essentiel dans l’adoption du V.A.E. , c’est le fait d’être un citadin où je suppose que les problèmes de manque de place est flagrant. Mais où l’adoption doit être massive et les zone urbaines où elle doit être marginale

  2. Le manque d’infrastructures en France, les routes de France n’étant que très peu équipé de pistes cyclables de qualité et régulièrement entretenu; prix bien trop élevé, inaccessible pour des familles sous le smic; le coût de l’entretient, l’électronique ne supportant pas les fortes chaleurs et l’humidité dans les voitures, quid du VAE; les déchets électroniques en forte hausse, et bien peu recyclé; j’en passe et des meilleurs…

    1. Pistes cyclables en sites propres minimales, dangers des trottinettes qui sont des véhicules au sens propre mais ne sont aucunement ni contraints de respecter le Code de le route,ni sanctionnés en cas d’infractions….multiples. qyant au prix…n’en parlons même pas qyrtout pour les modestes…les pauvres dusons le mot. Les aides? Du genre de celles pour acheter des voitures à 25.000 euros minimum avec des ”subventions” ne dépassant pas les 8.000 dans les cas extrêmes…
      Les exemples hollandais ou danois font rêver mais la France n’est-elle pas le pays du rêve ?

  3. Il y a tout simplement des gens qui, comme moi, n’aime pas le vélo. J’adore la marche à pied mais je n’aime pas le vélo. Depuis quelques années, poussé par les lobbys écolos, le vélo est presque devenu une religion. Tout bon bobo écolo se doit de se déplacer à vélo et, de préférence électrique. Ecolo oui, mais aussi un peu tire au flan. Et pour moi, le seul mode de déplacement écologique restera la marche à pied.

  4. Si vous êtes un “gratte-papier” à 5 minutes de votre bureau alors le VAE est valable mais pour un ouvrier en usine où sur le terrain alors ce n’est PAS valable (allez trainer votre caisse à outil sur un VAE…. je demande à voir qui le fait…). Un autre point négatif au VAE c’est le cruel manque de puissance de ces machines (250w c’est minable; misérable!) Pour bien rouler et pouvoir monter une côte il faut minimum un 750W… pas moins et avec une bonne batterie (20Ah minimum). Vous pouvez toujours avoir un VAE (made in grandes surfaces) à 600€ mais on vous le garantie jusqu’à la porte… pas plus loin! (ah ces made in china fabriqués par des petites mains sous-payée… la qualité s’en ressentira…)

    1. J’entends des arguments très bons et d’autres qui relèvent plus de la méconnaissance. Je suis cycliste vae, pas ouvrier certes mais photographe (25kg de matos en reportage avec des journées de 15 à 20h parfois). Clairement 250w c’est ridicule, je suis équipé de 2 fois plus (merci la législation suisse) et pédaler même après des grosses journées n’est pas si fatiguant, on tape juste plus dans la batterie. 20Ah c’est presque un minimum pour moi. Par contre là où je diverge de votre avis c’est par rapport aux vélos chinois. Ils sont globalement plus solide et mieux conçus (pour les marques reconnues) que leurs équivalents européens, à mon grand regret ils sont meilleurs que nous. Et comme une voiture, si on veut quelque chose de puissant et qualitatif il faut y mettre le prix, pour moi ça a été près de 3000 euro en comptant les modifications. Mais largement amorti à l’usage, entretient facile et peu cher (si on sait utiliser une clé plate et des clés Allen). J’étais un caisseu passionné, j’aime toujours autant la voiture mais plus comme moyen de déplacement. Tout le monde peut faire du vélo, seulement 95% des gens ont la flemme d’y penser. Après niveau infrastructure c’est catastrophique en France mais bon c’est au niveau du reste. Chao la France je retourne en Suisse.

  5. De mon côté, j’ai 13 km pour aller travailler.
    Le plus dur c’est de se lancer au petit matin. Une fois sur la route, ça va.
    Mais…. Un des dangers est les cyclistes sans éclairage. Je ne suis jamais à l’abri d’une colision.
    J’aimerais bien un VAE. Mais bridé à 25 km/h, ça ne sert à rien.

  6. Je crois que rouler à 45 km heure en vélo est moins dangereux que rouler à 25 km heure en trottinette vu la dimension des roues je ne suis jamais passé par dessus le guidon par contre J en est vue en trottinette à qui c’est arrivé

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