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Quatre millions de cartes SIM désactivées en Algérie et au Bangladesh

Les deux pays ont décidé de mettre hors service les cartes non enregistrées auprès des opérateurs, pour des raisons de sécurité.

Les autorités algériennes ont demandé aux opérateurs de téléphonie mobile du pays de désactiver dimanche plus de trois millions de cartes SIM non enregistrées officiellement, afin d’empêcher les activistes islamistes de les utiliser
pour déclencher à distance des engins explosifs, a-t-on appris d’une source proche des services de sécurité.L’armée algérienne avait découvert l’an dernier en Kabylie une cache utilisée par les islamistes, contenant plus de 300 cartes SIM non enregistrées. Depuis plusieurs années, les opérateurs pouvaient vendre des cartes SIM sans
vérifier l’identité des acheteurs, mais des mesures ont été prises récemment pour mettre fin à cette pratique.

Le Bangladesh, pays très pauvre… et très porté sur la téléphonie mobile

En mars, l’administration des Postes et Télécommunications avait demandé aux opérateurs de désactiver avant le 30 avril les cartes SIM dont les propriétaires n’étaient pas identifiés, date limite ensuite repoussée au
31 mai.Un autre pays, le Bangladesh, vient de prendre les mêmes mesures. Les autorités en charge des télécoms ont ordonné aux opérateurs du pays de mettre hors service près d’un million de cartes SIM non repertoriées. La
‘ deadline ‘, plusieurs fois reportée, avait également été fixée de façon définitive au 31 mai 2008.Le Bangladesh est un des pays les plus dynamiques au monde en matière de téléphonie mobile, selon Reuters ?” le taux de pénétration y atteint 26 % ?” alors qu’il est aussi un des plus pauvres. Presque la moitié
de la population, qui compte 140 millions de personnes, vit avec moins d’un dollar par jour.

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La rédaction, avec Reuters