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Pour Gilles Babinet, la Cnil est « un ennemi de la Nation »

Alors que le rapport qu’i pilote pour l’Institut Montaigne vient de paraître, Gille Babinet jette un pavé dans la mare en proposant de fermer la Cnil.

Le jour de la publication de l’étude qu’il pilote pour l’Institut Montaigne, Gille Babinet lance une attaque contre la Cnil dans un entretien mis en ligne mardi sur le site de L’Usine Nouvelle. « Il faut fermer la Commission nationale informatique et liberté. Avec sa régulation excessive, c’est un ennemi de la Nation », déclare-t-il.

Pour l’ex-président du Conseil national du numérique, qui a été désigné l’an dernier par le gouvernement français « champion du numérique » auprès de la Commission européenne, s’attaque la Commission nationale informatique et libertés et dénonce sa « régulation excessive ». Pour lui, la seule solution serait de la « fermer ».

“L’absence de capacité de ce gouvernement”

Dans cet entretien, il déplore l’existence « d’un côté des +archéo-rétrogrades+ qui veulent conserver un État hypercentralisé et dont la Cnil serait le porte-drapeau », et « de l’autre, une société civile qui veut moderniser le pays ». Il poursuit en pointant ses interventions « dès que s’ouvre un débat sur le numérique » et déplore qu’il y a « toujours quelqu’un pour brandir des questions de préservation de la vie privée ou de sauvegarde de l’emploi ».

Dans cet article, il dénonce aussi l’inaction des politiques français à percevoir le potentiel de l’économie numérique. Il se déclare « scandalisé par l’absence de capacité de ce gouvernement comme par celles du précédent, à voir l’opportunité du numérique. » Selon lui, cette inaction est nuit à toute l’économie nationale. « On pourrait créer un ou deux millions d’emplois qualifiés en cinq ans. Mais pour cela, il faut arrêter de ménager les susceptibilités. »

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Pascal Samama