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Photokina 2012 : Canon EOS 6D, le petit frère du 5D Mark III

Capteur plein format, Wi-Fi, GPS et prix (un peu) allégé : avec ce 6D, Canon étoffe sa gamme full frame.

2012 est l’année du plein format puisqu’après les Canon EOS 5D Mark III , 1DX, Nikon D800(E), D4 et autres Sony Alpha A99 sortis depuis le début de l’année, voici Nikon et Canon qui lancent leurs deux modèles de reflex full frame « pas trop cher » : le Nikon D600 et ce nouveau Canon EOS 6D.

Le Canon EOS 6D est donc le petit frère du Canon EOS 5D Mark III en termes de prix : annoncé à 2 099 euros – contre 2 790 euros pour le Mark III – il vise donc un public un peu plus large. Ce prix est d’ailleurs une première déception puisque le D600 et le 6D étaient pressentis autour de 1 500 à 1 800 euros. Sans doute le yen fort aura-t-il eu raison de ces spéculations. Ou bien est-ce l’entente des deux constructeurs…

20,2 Mpix : un nouveau capteur plutôt sage

Ce n’est ni le capteur du 5D Mark II (21 Mpix) ni celui du 5D Mark III (22 Mpix) mais bel et bien un nouveau capteur qui est intégré dans cet appareil puisque le CMOS plein format du 6D intègre 20,2 millions de photosites. Une définition sage et pertinente : Canon n’a pas envie de se retrouver confronté au problème de résolution optique auquel Nikon fait face avec son D800. Un appareil dont le capteur très (trop ?) généreux (36 Mpix) a du mal à trouver des optiques à sa mesure et dont les fichiers pèsent jusqu’à 75 Mo !

Profitant d’une définition plutôt sage, le 6D offre une belle plage ISO – de 100 à 25 600 extensible à 102 400 – ce qui devrait en faire une arme de choix pour les baroudeurs et ce d’autant plus qu’il dispose d’une autre arme  son poids.

Appareil light

690 g boîtier nu et 770 g batterie et carte mémoire comprises : l’EOS 6D est le reflex plein format le plus léger de la compétition. Un appareil allégé côté poids, mais aussi côté performances surtout si on le compare à son grand frère : l’autofocus – nouvellement développé – ne comporte que 11 collimateurs (contre 121 pour l’Alpha A99 de Sony), le nombre d’images par seconde se limite à 4,5 (5,5 pour le Nikon D600), l’écran n’est pas orientable, le viseur n’est pas 100 % (97 %, comme le 5D Mark II). Heureusement le boîtier est protégé contre les intempéries (antiruissellement et antipoussière) et il reste compatible avec les batteries des EOS 5D Mark II, Mark III et 7D.

Wi-Fi et GPS

S’il est logiquement moins fourni que le 5D Mark III, le 6D apporte cependant deux fonctions inédites dans un reflex Canon : le Wi-Fi et le GPS. Le Wi-Fi permet, au travers d’applications dédiées, de piloter l’appareil, d’envoyer des photos, etc. le GPS offrant, lui, le géomarquage des photos sans avoir à se procurer un module externe. Pratique pour les baroudeurs ou pour tous les corps de métier – bâtiment, architecture, relevés de terrain, renseignement, etc. – ayant besoin de localiser précisément le lieu de prise de vue.

Fiche technique en retrait face au D600

GPS et Wi-Fi mis à part, la comparaison bête et méchante de fiches techniques entre le 6D et le D600 de Nikon tourne à l’avantage de ce dernier : sa cadence en rafale est meilleure, son viseur couvre 100 % du champ de l’optique, il dispose de 39 collimateurs d’autofocus et il intègre le flash.

Cela étant, le 6D paraît mieux construit et seul un test comparatif permettra de les départager sur le plan de la qualité d’image.

Le Canon EOS 6D sera disponible à partir du mois de décembre 2012 :
– 2 099 euros boîtier nu
– 2 899 euros avec le 24-105 mm F4.

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Adrian BRANCO