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Pannes à répétition dans le nouveau datacenter de la NSA

La future infrastructure d’espionnage génère de manière ponctuelle des décharges électriques de la puissance d’une foudre. La mise en service est retardée.

Le démarrage de l’énorme datacenter de la NSA  est plus compliqué que prévu. Selon Wired, cette infrastructure dédiée à l’espionnage numérique aurait dû être mise en service en septembre 2013. Mais des pannes électriques à répétition ont repoussé l’ouverture à une date ultérieure, selon The Wall Street Journal. Et pas n’importe quelles pannes. D’une complexité extrême, le réseau électrique a généré, en l’espace d’un an, une dizaine de décharges électriques très localisées et tellement violentes, qu’elles font fondre le métal environnant. Visuellement, cela ressemblerait à « une foudre dans une boîte de 60 cm ». A chaque fois, le dégât matériel se chiffre en une centaine de milliers de dollars. L’origine de ces pannes ne serait pas encore clairement établie, d’où le retard à l’allumage du datacenter.

Situé dans le coin paumé de Bluffdale dans l’Utah, le nouveau centre de données de la NSA s’étale sur plus de 90 000 mètres carrés et sa construction coûterait plus de 1,4 milliard de dollars, hors matériel informatique. Il consommerait une puissance de 65 mégawatts. Frappé du sceau du « secret défense », il est évidemment source d’un grand nombre de spéculations. Selon certains, il sera capable de stocker la totalité des communications de l’Internet. Quoi qu’il en soit, son gigantisme pose visiblement de sérieux problèmes de conception.

Lire aussi:

Les Etats-Unis, en route pour cybersurveiller toute la planète, le 11/01/2013
Notre dossier Prism: surfez, vous êtes surveillés

Sources :

L’article du Wall Street Journal
L’article de Wired

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Gilbert Kallenborn