Passer au contenu

Microsoft se débarrasse de ses lambeaux de Corel

Après avoir investi 135 millions de dollars dans l’éditeur canadien en 2000, Microsoft vend sa participation pour une bouchée de pain. Alors que Corel sort la version 11 de sa suite WordPerfect Office.

Avec WordPerfect Office 11, qui sera disponible en avril, Corel tente inlassablement de concurrencer la suite de Microsoft. Ce dernier en a d’ailleurs tiré les conséquences, en annonçant la semaine dernière son retrait du capital
de Corel, en réalisant une moins-value de 120 millions de dollars. Microsoft avait
investi dans Corel en octobre 2000 – période durant laquelle l’éditeur canadien connaissait des difficultés.En outre, Microsoft se dépêtrait à l’époque dans son procès face à la justice américaine pour son abus de position dominante, et son investissement avait été considéré alors comme un gage de bonne volonté pour maintenir une concurrence.Le procès américain achevé, il n’est pas surprenant de voir l’éditeur se désengager d’une société considérée désormais comme rivale. Les parts de Microsoft seront rachetées par la firme d’investissement Vector Capital à 56 cents
l’unité pour un montant total de 12,88 millions de dollars.

XML et PDF pour la nouvelle version

Concernant WordPerfect Office 11, Corel apporte de nouvelles fonctions… et en rappelle d’anciennes. Ainsi, l’utilisateur pourra, s’il le souhaite, travailler avec une interface
‘ classique ‘, raccourcis clavier compris, reprenant celle de WordPerfect 5.1 (datant de 12 ans).Evidemment, Corel parie aussi sur le XML, avec la possibilité de publier dans ce langage des documents issus des applications de la suite (WordPerfect 11, Quattro Pro 11 et Presentations 11).Nouvelle fonction également, la création de documents au format PDF. La suite conserve les mêmes formats de fichiers, inchangés depuis la version 6.1. Enfin, l’éditeur a amélioré les fonctions de travail de groupe, grâce à une meilleure
intégration avec le carnet d’adresses dOutlook.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Pierre Berlemont