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Mark Zuckerberg veut œuvrer pour le monde de 2030

Le fondateur et patron de Facebook abandonne ses challenges annuels pour se concentrer sur du plus long terme. Comme donner la parole aux jeunes générations ou faire émerger la réalité augmentée.

Apprendre le mandarin, cuisiner ou développer un assistant pour sa maison, Mark Zuckerberg nous a habitué à se fixer chaque début d’année de nouveaux défis personnels. Pour l’édition 2020, il change de formule. Il a décidé d’imaginer quelle serait notre vie dans 10 ans et de jeter sur le papier les grands causes qu’il pourrait embrasser.

Les objectifs pour 2030

« J’ai essayé de penser à ce que j’espère que le monde et ma vie seront en 2030, afin que je puisse m’assurer de me concentrer sur ces choses », écrit-il sur son compte sur le réseau social. Suit une liste d’objectifs dont on ne sait plus très bien si elle représente des challenges personnels ou de nouveaux projets pour son groupe :

  • donner la parole et du pouvoir aux jeunes générations. Il espère voir grandir leur influence aux seins des institutions de manière à prendre à bras-le-corps des problèmes comme le changement climatique ou le coût de l’éducation et du logement. Il entend investir dans des recherches médicales pour mieux prendre en charge les maladies touchant les enfants mais aussi soutenir un enseignement plus personnalisé à l’école primaire et veut créer une plate-forme pour les jeunes entrepreneurs et scientifiques.
  • favoriser les petites communautés en ligne pour redonner le sentiment d’intimité avec des plates-formes sociales privées.
  • aider les petites entreprises à profiter des progrès technologiques et de la croissance en leur proposant de nouveaux outils de commerce et de paiement. Zuckerberg souhaite que la vente de produits et le transfert d’argent via Instagram, WhatsApp ou Messenger se généralisent.
  • aider à l’émergence des réalités virtuelle et augmentée. Après l’ordinateur, puis le smartphone, ce sont les lunettes de réalité augmentée qui sont destinées à devenir la plate-forme privilégiée des années à venir. Il insiste sur la capacité que cela nous donnera d’être présent n’importe où et de travailler depuis n’importe quel endroit, de manière à désengorger les centres urbains.
  • trouver le juste équilibre dans la gouvernance de Facebook. « Les plates-formes comme Facebook doivent faire des compromis sur les valeurs sociales qui nous sont chères – comme entre la liberté d’expression et la sécurité, ou entre la confidentialité et l’application des lois, ou entre la création de systèmes ouverts et le verrouillage des données et de l’accès », écrit-il.

Certains thèmes comme Libra laissés de côté 

Le projet de crypto-monnaie Libra est totalement absent de ce texte, ce qui s’explique probablement par son aspect polémique. De même, Zuckerberg s’est bien gardé de revenir sur les mois écoulés, 2019 ayant été assez catastrophique en termes d’images pour Facebook qui a écopé d’amendes record pour ne pas avoir protéger les données personnelles de ses utilisateurs. Le groupe reste d’ailleurs sous le coup de plusieurs enquêtes aux Etats-Unis.

Enfin, TechCrunch souligne fort à propos que Facebook a contribué à développer tous les maux que son patron dénonce et qu’il est un peu cynique aujourd’hui de se présenter en sauveur. Mais l’ensemble des médias américains, à l’image de The Verge reste optimiste et salue comme une bonne nouvelle le fait que Zuckerberg veuille œuvrer pour la société.

Sources : TechCrunch, The Verge

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Amélie Charnay