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Les puces courent le marathon

30 000 coureurs seront dimanche 7 avril au départ du Marathon de Paris. Pour les chronométrer avec précision, les organisateurs utilisent des tapis antennes qui communiquent avec des puces fixées aux chaussures des participants.

Dimanche 7 avril 2002, à 9 heures, sera donné le départ de la 26e édition du Marathon international de Paris. Près de 30 000 participants sont attendus. Mais tous les coureurs ne pouvant se trouver en même temps sur la ligne de départ, ils sont répartis sur plusieurs sas en fonction de leur performance présumée, et les départs s’étalent sur environ 15 minutes. Pour chronométrer chacun d’entre eux, une puce électronique sera fixée au lacet d’une de leurs chaussures.Baptisée ChampionChip, cette puce stocke un numéro de série unique ?” associé au numéro de dossard ?” et renferme un transpondeur miniature. Lorsqu’il est soumis à un champ électromagnétique, celui-ci s’active et transmet, toujours par ondes électromagnétiques, les informations contenues dans la puce. Pour détecter le passage d’un coureur en un point donné et savoir à quelle heure il a passé ce point, il suffit de faire en sorte que sa puce traverse un champ électromagnétique.On utilise pour cela des tapis de chronométrage qui renferment une antenne d’émission (pour créer le champ) et une antenne de réception (pour récupérer les données de la puce).

Des ondes pour chronométrer

Lorsque le coureur passe sur le tapis, la puce fixée sur la chaussure entre dans le champ qu’il émet. Les informations qu’elle contient sont transmises à l’antenne en 60 millisecondes, puis à l’appareil électronique qui contrôle le tapis (le Reader). Celui-ci note l’heure de passage et le transmet avec le numéro de puce au système informatique central qui retrouve le numéro de dossard et y associe les temps mesurés.En complément des tapis situés au départ et à l’arrivée, des points de chronométrage intermédiaires sont installés aux kilomètres 10, 21 et 30 et permettent de s’assurer que chaque participant a accompli l’intégralité du parcours. Grâce à ces systèmes de contrôle supplémentaires, il est possible de suivre la course et les performances en direct. La gestion informatique de l’ensemble du dispositif est assurée par la société bretonne Chrono-Course, distributeur exclusif en France du système ChampionChip et spécialiste du chronométrage sportif.

Un suivi rigoureux des coureurs

Les données sont transmises en temps réel à la société organisatrice du Marathon, Amaury Sport Organisation, qui peut ainsi fournir à chaque coureur son temps final et son rang dès son arrivée, mais aussi diffuser les temps intermédiaires et les classements auprès des organes de presse et du grand public. Sur le site officiel de l’événement on pourra ainsi connaître les temps de passage des marathoniens à chaque point intermédiaire.Par ailleurs, l’organisateur a aussi noué un partenariat avec Orange, grâce auquel les coureurs pourront désigner gratuitement trois mobiles de leur choix, qui recevront par SMS leurs temps intermédiaires et final

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Jean-Marc Gimenez