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Les critères qui font la différence

La qualité musicale ne fait pas tout. Pour profiter au mieux d’un baladeur MP3, il faut exiger d’autres atouts. Vitesse de transfert, facilité d’emploi, autonomie électrique et capacité de stockage sont des points à contrôler lors de l’achat.

Le logiciel de transfert : privilégiez la simplicité

Le confort d’utilisation des baladeurs MP3 dépend pour une bonne part de l’efficacité de leur programme de transfert. Ce dernier permet de créer ses propres compilations de fichiers MP3 à partir de différentes sources (CD-audio ou fichiers de type WAVE). C’est également lui qui autorise le chargement des morceaux de musique sur les baladeurs.Mais lorsque ce logiciel n’est pas suffisamment simple d’emploi, l’opération devient fastidieuse. Il s’agit donc d’un critère de première importance, d’autant plus que, dans certains cas, il est impossible de faire appel à un autre programme que celui qui est fourni avec le baladeur.Le programme Real JukeBox, de RealNetworks, fourni avec le Lyra, de Thomson, se révèle d’un emploi aisé, en particulier lorsqu’il s’agit de convertir le contenu d’un CD-audio en fichiers MP3. Il est capable d’afficher automatiquement le nom de l’artiste, le titre de l’album et des morceaux en consultant sur Internet la base de données mondiale CDDB. Malheureusement, il est livré en version anglaise.

Les fonctions spéciales : optez pour le Dictaphone

Bloc-notes, répertoire téléphonique, Dictaphone… Certains baladeurs cumulent plusieurs fonctions. Mais l’utilisation de celles-ci se révèle bien souvent incommode en raison de la petite taille de l’écran et de l’absence de clavier. Dans ces conditions, seule la fonction Dictaphone est pratique, grâce au micro intégré qui permet d’enregistrer, par exemple, un numéro de téléphone. La capacité de stockage des mémentos varie en fonction de la quantité de mémoire disponible.Le Yepp YP-E64S, de Samsung, fait office de répertoire téléphonique et de Dictaphone. Les informations peuvent être saisies confortablement sur le PC avant d’être chargées sur le baladeur. Par ailleurs, il est possible de transférer sur un ordinateur les mémentos qui ont été enregistrés sur le baladeur.

La qualité musicale : exigez de bons écouteurs

Bien plus que les baladeurs eux-mêmes, ce sont les écouteurs fournis avec ces appareils qui conditionnent la qualité d’écoute. Malheureusement, hormis quelques exceptions, ces équipements sont décevants, et la restitution des sons graves est catastrophique. Pour profiter pleinement de son baladeur, il faut donc se résoudre à acheter un casque au détail. Le surcoût est de 100 francs (15 euros) environ.Quant aux caractéristiques audio des baladeurs, elles sont généralement très proches d’un modèle à l’autre : la plage de restitution en fréquence atteint 20 kHz et la puissance de sortie est largement suffisante. Certains appareils disposent d’une fonction de limitation automatique du volume sonore, afin d’éviter les risques de dégradation des capacités auditives lors d’une utilisation fréquente et prolongée.Avec son casque, le Lyra, de Thomson, est l’appareil qui offre la meilleure qualité d’écoute de ce dossier comparatif.

Le branchement sur PC : évitez le port série


La durée de chargement des fichiers musicaux du PC au baladeur se révèle un critère primordial. L’opération s’effectue plus ou moins rapidement selon le type de connexion. L’interface USB garantit les meilleurs temps de transfert, devant le port parallèle. Il faut, en revanche, éviter les baladeurs dotés d’un port série, beaucoup trop lent : la durée de chargement de nos fichiers de test (11 Mo) atteint alors une vingtaine de minutes !

L’alimentation électrique : vérifiez l’autonomie

L’autonomie électrique des baladeurs dépasse généralement 8 heures. Mais certains modèles nécessitent deux piles au lieu d’une, sans pour autant offrir une autonomie de fonctionnement supérieure. Ils sont donc plus chers à l’usage. Le NW-MS7, de Sony, quant à lui, fait appel à une batterie rechargeable, plus économique que les piles. En revanche, son autonomie électrique ne dépasse pas 4 h 30.

Les réglages : préférez un emploi aisé

Programmation, lecture aléatoire, mode Répétition, égaliseur : les baladeurs offrent des fonctions dignes des platines de salon. Mais leur facilité d’emploi varie considérablement selon les produits. Le Lyra, de Thomson, est un modèle de simplicité : l’écran est large, bien lisible même dans le noir grâce à un dispositif de rétroéclairage, et les réglages audio comme ceux de l’égaliseur s’effectuent aisément.

La mémoire de stockage : Choisissez 64 Mo


Une mémoire de 64 Mo offre la possibilité de sauvegarder près d’une heure de musique avec une qualité proche de celle d’un CD-audio. Les baladeurs les plus économiques disposent de 32 Mo seulement. Tous les modèles peuvent cependant accueillir des cartes mémoire amovibles. Selon le format choisi par le constructeur, la capacité de stockage varie de 32 Mo à 192 Mo. Dans tous les cas, ces composants sont coûteux.

– SmartMedia

Les caractéristiques
Capacité : de 2 à 64 Mo.
Dimensions : 45 x 37 x 0,8 mm.
Prix : environ 700 F (107 ?) pour 32 Mo.

– CompactFlash

Les caractéristiques
Capacité : de 2 à 160 Mo.
Dimensions : 36,4 x 42,8 x 3,3 mm.
Prix : environ 750 F (114 ?) pour 32 Mo.

– MultiMediaCard

Les caractéristiques
Capacité : de 8 à 32 Mo.
Dimensions : 32 x 24 x 1,4 mm.
Prix : environ 700 F (107 ?) pour 32 Mo.

– Memory Stick

Les caractéristiques
Capacité : de 4 à 64 Mo.
Dimensions : 21,5 x 50 x 2,8 mm.
Prix : environ 650 F (99 ?) pour 32 Mo.

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La rédaction