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Le pari des prestations web de deuxième génération

Grands groupes, cabinets de conseil et SSII créent de nouvelles structures d’agences web.

C’est la ruée sur le marché des prestations web de deuxième génération. Voilà que de nouvelles start up internet – indépendantes, filiales ou divisions de grands groupes – prolifèrent sur le secteur de l’e-business. “Cette formule d’agence de deuxième génération est certes très marketing, mais elle correspond à une réalité dans le secteur mouvant de l’e-business. Ces agences de développement web sont des acteurs hybrides qui présentent une nouvelle convergence de compétences métiers pour pouvoir mener à bien des missions aux cycles de vie plus courts et travailler avec d’autres catégories de partenaires”, explique Olivier Nguyen Van Tan, consultant chez PAC.

La synergie des métiers techniques et graphiques

i SSII, ni sociétés de communication, ces agences web multifacettes couvrent une palette élargie de savoir-faire, allant du conseil en stratégie, en conduite de changement, aux disciplines techniques (architecte, responsable sécurité) et artistiques (rédaction de contenu et marketing interactif). Depuis, les grands groupes réagissent et créent des structures dédiées, où la diversification des compétences et la veille technologique sont à l’ordre du jour. Il en va ainsi pour IBM Global Services, qui a lancé il y a trois ans sa web agency aux Etats-Unis et veut déployer en Europe sa méthodologie d’ICE (Interactive consulting engagement). Ou encore, Bull, qui a créé en septembre dernier Operia, filiale à part entière d’Integris, la nouvelle entité européenne des services du groupe, ainsi que son propre incubateur de start up internet, Bull Internet Incubator, prévoyant un fonds d’investissements de 100 millions d’euros. Autre exemple, la division Darstep de Cap Gemini Ernst &38;Young (CGEY) qui vient d’ouvrir ses portes en France pour réaliser un chiffre d’affaires de 50 millions de francs en 2001. Née d’une initiative d’Ernst &38;Young fin 99, cette filiale est dotée de compétences métiers variées. “La moitié des ressources provient du monde de la création. L’autre est constituée à la fois de consultants qui vont faire le lien entre les diverses entités de conseil du groupe et de profils internet avec un rôle de veille technologique”, explique Arnaud Bonhomme, vice-président de Darstep en France. Cette entité déployée à l’échelle européenne a vocation de couvrir des projets de bout en bout et de générer du profit. “De cette manière, Cap Gemini va mieux résister en Europe face à des acteurs réactifs comme Scient, Fi System ou Pixelpark, conclut Olivier Nguyen Van Tan.

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Clarisse Burger