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Les centres d’appel de Wanadoo en grève

Les centres d’appel techniques et commerciaux de Wanadoo ont entamé un mouvement de grève le 10 février dernier. Au menu des revendications : la réduction du temps de travail à 30 heures, une formation adaptée, la mise en place de plans de carrière pour les salariés.

Soutenus par SUD-PTT et la CGT-PTT, les centres d’appel techniques et commerciaux de Wanadoo se sont mis en grève les samedis 10 et 17 février derniers.Un nouveau préavis a d’ores et déjà été posé pour les 24 février et 3 mars prochain. Selon René Ollier, secrétaire fédéral SUD-PTT, sur les vingt-quatre centres répartis dans toute la France (1200 personnes), huit centres étaient partiellement en grève le 10 février, et le 17, toutes les plates-formes étaient touchées.” Les employés des centres d’appel font face à plusieurs problèmes. L’écart des qualifications et, ce faisant, des rémunérations pour le même travail est considérable “, explique René Ollier.En effet, pour un travail quasi identique, les salariés ont des niveaux de grades différents : de 2.1 pour un niveau bac à 2.3 pour un niveau maîtrise.

Des négociations à entreprendre

Si ces écarts se justifiaient auparavant par un morcellement des tâches dans les centres d’appel propres à Wanadoo, pour René Ollier, ils n’ont plus lieu d’être, puisque France Télécom est en train de mettre en place un politique de réponse aux appels de A à Z par la même personne.Seconde revendication, la réduction du temps de travail de 35 heures à 30 heures. Dernière revendication pour SUD, une formation continue adaptée accompagnée par la prise en compte d’une réelle possibilité d’évolution de carrière pour les salariés des centres d’appel.Sur la formation continue, la direction de France Télécom serait prête à négocier. Elle aurait déjà proposé dix jours minimum de formation pour tout le monde. Sur les autres points, en revanche, il semblerait qu’elle reste de fer.Le syndicat SUD-PTT souhaite rencontrer la direction de France Télécom en début de semaine prochaine, avec la CGT-PTT si cette dernière accepte une réunion nationale conjointe, après avoir évalué l’étendue de la grève de samedi prochain.

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Mélusine Harlé