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Le conseil de surveillance de Facebook désavoue plusieurs suppressions de contenus

Le comité indépendant a rendu ses premières décisions. Il a annulé quatre modérations de Facebook sur cinq cas litigieux étudiés.

L’instance indépendante de Facebook chargée de trancher les contentieux a retoqué quatre cas sur cinq de suppressions de contenus qui lui avaient été soumis. Ils sont tous détaillés en ligne sur le site du Conseil de surveillance. Le groupe californien a indiqué dans un communiqué avoir déjà rétabli trois contenus.

Il y a cette photo d’un sein publié dans le cadre d’une campagne sur le dépistage du cancer. Mais aussi cet utilisateur français qui jugeait que l’hydroxychloroquine pourrait sauver des vies dans un groupe consacré au Covid-19. Ces propos avaient été considérés comme présentant un « risque imminent » qui n’aurait pas vraiment été démontré d’après le comité.

Cette sorte de Cour suprême a saisi cet exemple pour réclamer des règles plus précises concernant notamment la désinformation médicale.

Quatre continents concernés

La première fournée concernait quatre continents – Europe, Amérique du Nord, Asie et Amérique du Sud – et des situations géopolitiques diverses comme les tensions politiques en Birmanie ou le conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Il s’agissait de contenus publiés entre octobre et novembre, et supprimés par Facebook pour avoir enfreint ses règles sur les discours de haine, les organisations dangereuses ou encore la nudité.

Le fondateur et patron de Facebook, Mark Zuckerberg, avait annoncé fin 2019 ce projet d’une sorte de Cour suprême. Elle a vu le jour fin 2020, mais beaucoup d’observateurs estiment que son influence réelle sera limitée.

Le conseil de surveillance devra bientôt statuer sur la réintégration ou non de Donald Trump sur Facebook. Il avait été banni après avoir encouragé indirectement les émeutes du Capitole.

Source : le Conseil de surveillance

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La rédaction avec AFP