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Internet frappe à la porte de l’Assemblée nationale

Un député UMP vient de déposer un amendement visant à autoriser l’accès à Internet dans l’Hémicycle, dans le cadre du projet de réforme du règlement de l’Assemblée nationale.

On a beau être député, on n’en est pas moins internaute. Le député UMP Thierry Mariani vient à ce titre de déposer, dans le cadre du projet de réforme du règlement de l’Assemblée qui doit être discuté cette semaine, un amendement visant à autoriser l’accès Internet dans l’Hémicycle, rapporte l’AFP.

Pour mémoire, l’an dernier, le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, avait autorisé ses collègues à utiliser un ordinateur portable dans l’Hémicycle. Au début du mois d’avril, le Sénat avait exprimé son désir de simplifier et d’étendre à l’hémicycle du Palais du Luxembourg, l’accès à Internet à haut débit avec le déploiement de bornes Wi-Fi. Cet accès amélioré, même pendant les débats, viserait à faciliter le recours à l’outil Internet par les Sénateurs.

Le contre-exemple du Bhoutan

Au Palais-Bourbon, Thierry Mariani souhaite pour sa part « faciliter l’information en temps réel des députés et la communication avec leurs collaborateurs ». Il ajoute que l’utilisation des nouvelles technologies de l’information « devrait permettre de réduire considérablement l’utilisation du papier ». Tout dépend bien évidemment de ce que les députés feront de leur connexion quand ils seront en séance…

Enfin, explique le député UMP, il ne faudrait pas que la France soit « le dernier pays, avec le Bhoutan, à être privé » d’Internet dans l’Hémicycle. Certes, mais s’agissant du Bhoutan, encore faut-il garder à l’esprit que ce pays est aussi le seul pays au monde à mesurer la richesse en terme de BNB (bonheur national brut) par habitant, et non comme partout ailleurs en PNB (produit national brut) !

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