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HP réserve Itanium pour le traitement des données

HP dévoile les caractéristiques de ses trois serveurs IA-64. Destinées au marché du datamining et du calcul, les machines sont déjà livrées avec la version commerciale de l’Unix maison du constructeur.

HP lève le voile sur les caractéristiques de ses serveurs IA-64 (lire encadré). Le codéveloppeur du jeu d’instructions EPIC (Explicitly Parallel Instruction Computing), à l’?”uvre dans les processeurs 64 bits Intel Itanium, présentait aujourd’hui la station de travail HP Workstation i2000, le serveur au format rack rx4610 et l’armoire rx9610.” Nos serveurs Itanium ont été conçus pour les marchés de l’extraction de données, du chiffrement et du calcul. A contrario des serveurs Mc Kinley attendus en 2002, qui seront optimisés pour le traitement des transactions applicatives lourdes à l’oeuvre avec les progiciels de gestion intégrés “, explique François Argouges, Business Manager chez HP France.Sur le terrain des ventes en 2001, Intel, pas plus que HP, ne se fixent d’objectifs pour l’instant. ” Les serveurs présentés sont des machines destinées aux développeurs et aux entreprises qui souhaitent tester la plate-forme “, précise François Argouges.Cible principale ? Les entreprises qui gèrent des bases de données importantes (plus de 4 gigaoctets), les services Web sécurisés à forte charge ou les instituts de recherche pour qui la puissance de calcul reste un élément déterminant (le CERN). Une performance processeur, que HP évalue par ailleurs de manière floue à 30 % de gains CPU par rapport aux architectures IA-32, sans recourir aux critères tpmc. Quinze machines seraient actuellement en test dans l’Hexagone (Nextenso, PSA, Agilent Technologies…).

Des outils d’administration unifiés

A processeurs communs, environnements différents. HP souhaite que l’on différencie ses machines de celles de ses concurrents.Parmi les facteurs différenciants, HP livre notamment ses machines pour l’environnement HP-UX 11i v 1.5, une version commerciale de l’Unix maison, qui, une fois recompilé en code Itanium (instructions EPIC, librairies de chiffrement dédiées…), a été testé avec des applications professionnelles (load balancing, sgbd…) et jugé stable par le fabricant. “Une différence de taille par rapport à IBM AIX 5L, qui a été réécrit à 100 % “, souligne François Argouges. Les serveurs fonctionnent également avec les versions bêta de Linux Red Hat 7.1 et Windows XP. Deux systèmes d’exploitation qui devraient respectivement être commercialisés en 2001 et 2002.Autre pari du fabricant, proposer des outils d’administration communs aux trois environnements. Baptisées HP Toptools, ces applications dédiées permettront la configuration multi-système d’exploitation, la gestion des matériels et celle d’autres paramètres (tolérance de panne, répartition de la charge de travail, etc.).

Une gamme de services pour organiser la migration

Afin de gérer la transition entre les architectures IA-32 et PA-RISC (64 bits) actuelles et les serveurs Itanium, HP proposera des services de financement et d’accompagnement dédiés. Deux types d’architecture qui sont, d’après le fabricant, voués à disparaître à terme.Un v?”u pieu qui deviendra réalité au rythme de disponibilité des applications professionnelles. Oracle en tête, qui travaille au portage de ses applications de bases de données.

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Francisco Villacampa