Le consulat de France a identifié les créateurs d’entreprise pour mieux cerner leur profil et leur démarche dans les hautes technologies. Ils en ont difficilement trouvé une cinquantaine. Peu sont connus dans la Silicon Valley pour être à l’origine d’une société informatique. Parmi les exceptions, on trouve Alain Rossmann, qui a participé à la fondation de Radius, créé Eo, puis Unwired Planet ?” devenue Phone.com ?” et, enfin, Openwave. Et aussi Jean-Louis Gassée, créateur de Be Inc. ; ou Philippe Kahn, fondateur de Borland, Starfish et Lightsurf.Le Français, dont la formation technique est considérée là-bas comme l’une des meilleures du monde, ne serait donc pas incité à devenir entrepreneur. Deux explications sont généralement invoquées : d’une part la durée des études de ces ingénieurs les pousse davantage à poursuivre une carrière dénuée de risques. Par ailleurs, lancer une entreprise exige des compétences en marketing, discipline que les écoles dingénieurs classiques négligent trop souvent.
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