Passer au contenu

Greenpeace épingle Facebook dans une vidéo parodique

L’association reproche au géant d’Internet de recourir aux énergies polluantes pour alimenter son futur centre de données géant. Contrairement à Google.

The social network, le film qui retrace la création de Facebook, sera sur les écrans au mois d’octobre 2011. Mais c’est un autre film, lui aussi dédié au réseau social, qui risque de faire parler de lui dans les prochains jours. Il s’agit d’une petite vidéo d’animation réalisée par Greenpeace et parodiant le prochain long métrage de David Fincher. L’association y dénonce la politique du géant d’Internet en matière de respect de l’environnement.

Avec 500 millions de membres à travers le monde, les besoins de Facebook en traitement d’informations et en stockage sont colossaux. Pour y subvenir, la société a entamé la construction d’un datacenter géant à Prineville, dans l’Oregon.

500 000 amis pour Greenpeace

Problème selon Greenpeace : cette gigantesque usine à données sera alimentée par des centrales à charbon, un choix « polluant et irresponsable ». Il y a quelques jours, l’association interpellait Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, en l’implorant de faire appel à des énergies non polluantes. Et de citer Google en exemple, qui a choisi l’énergie éolienne pour répondre en partie à ses besoins en électricité.

Pourtant Facebook affiche sa bonne volonté sur son blog. La société y décrit ses initiatives pour limiter l’impact de son datacenter sur l’environnement : système de refroidissement écologique, réutilisation de la chaleur dissipée par les serveurs pour servir de chauffage, système d’alimentation électrique réduisant la consommation de 12 %…

Pour infléchir la politique de Facebook, Greenpeace souhaite mobiliser les membres du réseau social. Plus de 500 000 utilisateurs lui auraient déjà apporté son soutien. Et comme de bien entendu, pour rassembler ses forces, l’association a ouvert un groupe… sur Facebook.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Stéphane Long