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G7 : les états s’engagent pour un Internet « ouvert, libre et sûr »… mais (toujours) sans les États-Unis

À Biarritz, les pays du G7 ont signé une charte sur la modération des contenus en ligne, à l’exception des États-Unis. D’autres sujets numériques ont été abordés, tels que l’intelligence artificielle.

À l’issue du sommet international, les états du G7, l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Australie et le Chili se sont mis d’accord sur une charte pour un « Internet ouvert, libre et sûr », lundi 26 août. L’accord s’inscrit dans la lignée de « l’appel de Christchurch » signé par 26 pays et entreprises de la tech, une initiative franco-néo-zélandaise du 15 mai dernier visant à supprimer les contenus terroristes et extrémistes violents en ligne.

Un élargissement du cadre

Au-delà du simple retrait des contenus terroristes, le texte actuel a évolué pour encadrer également les contenus haineux et le harcèlement. Une constante demeure néanmoins : les États-Unis n’ont toujours pas signé. En mai, la Maison-Blanche avait prétendu ne pas « être en mesure » de se joindre à l’initiative au nom de la sacro-sainte liberté d’expression.

Pourtant, selon Cédric O, le secrétaire d’État chargé au Numérique « deux éléments » laissaient penser qu’un « accord était possible », comme le rapporte Le Monde. « D’une part, l’atmosphère globale, et la bonne entente entre le président de la République et Donald Trump lors du sommet ; et, d’autre part, les déclarations récentes du président Trump, notamment après la fusillade d’El Paso au Texas, sur le rôle d’Internet dans la diffusion de la haine en ligne. »

Un partenariat mondial sur l’IA

Le texte n’est cependant pas encore définitif. Et, les discussions « vont se poursuivre dans les jours à venir », a précisé le secrétaire d’État au Monde. La mention d’une telle charte dans les conclusions finales du G7 est de bon augure. Même si cette charte, sans les États-Unis, aura une portée limitée.  

En outre, les pays réunis à Biarritz se sont accordés, à l’initiative de la France et du Canada, sur un texte d’encadrement des technologies d’intelligence artificielle (IA). Pour l’instant, il n’y pas de détail sur la date de publication ou les contours du texte. 

Mais, les discussions devraient tourner autour des questions éthiques de l’IA, en accord avec les grands principes fixés par 42 pays membres de l’OCDE (L’Organisation de la Coopération et du Développement Economique). 

Source : Élysée [PDF]

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Marion Simon-Rainaud