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DIML : les chercheurs de l’Eisti optimisent le développement Web

L’école d’ingénieurs de Cergy-Pontoise a créé un nouveau langage de développement Web. Son laboratoire des nouvelles technologies l’expérimente pour réaliser les sites Internet de clients.

En janvier, l’Assemblée permanente des chambres des métiers (APCM) ouvrait un site Internet dédié à la reprise d’entreprises artisanales, Bnoa.net. Avec, d’un côté, un outil de publication d’annonces pour les vendeurs, et, de l’autre, un espace de recherche d’entreprises pour les repreneurs. Autre initiative : en octobre prochain, les lycéens du Val-d’Oise disposeront d’un site de recherche de stages dans les entreprises du département.Cette bourse ambitionne de traiter de bout en bout les relations stagiaire-entreprises. De la recherche de stage à la transmission du dossier, tout passera par Internet. Point commun entre ces deux sites : ils ont été développés par le laboratoire des nouvelles technologies de l’Ecole internationale des sciences du traitement de l’information (Eisti).Créé il y a deux ans, il teste en réel le produit de ses recherches. “Nous travaillons pour des clients extérieurs, résume Valéry Frémaux, directrice du laboratoire, sur la base de règles tacites : ils acceptent l’intégration dans leur projet de concepts technologiques innovants en cours d’étude au laboratoire, et en acceptent le risque.”

DIML optimise les développements Web

Ainsi, le projet de l’APCM et la bourse des stages, initiée par l’inspection académique, le conseil général du Val-d’Oise et le Giabca (groupement patronal du Val-d’Oise), sont fondés sur DIML
(Data Injection Markup Language), un langage libre créé par le laboratoire et destiné à optimiser les développements Web (*).” Il permet la réversibilité entre informatique et design “, explique Valéry Frémeaux. L’intérêt de cette technologie ? ” Le jour où on veut mettre telle présentation de page à la poubelle, on peut procéder au réhabillage sans toucher une ligne de code. Le fonctionnement mécanique est complètement indépendant. “Le laboratoire n’a pas vocation à concurrencer les SSII, il retient les projets en fonction de leur potentiel technique et les facture en fonction d’un temps estimé au départ.Certains clients n’ont même pas de cahier des charges. “Ceux qui fournissent des cahiers des charges très précis ont en général des impératifs de délais stratégiques, il n’y a donc pas de possibilité dinnover.”

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Arnaud Devillard