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Cyberconsommation : ce qui sépare les Chinois et les Français

Pays émergents et marchés matures ne consomment pas de la même manière. Ils n’utilisent pas les mêmes outils et les déclencheurs d’achat sont différents révèle une étude du cabinet PwC.

Magasins, PC, tablettes, smartphones… les moyens de faire des achats se multiplient. Mais les consommateurs continuent de privilégier les magasins traditionnels et le cybercommerce sur PC révèle une enquête mondiale sur les webacheteurs publiée ce jeudi 6 décembre 2012 par l’institut PwC.

Les cyberconsommateurs de onze pays ont été étudiés et l’on constate un fort développement des achats en ligne dans les pays émergents. Mais « si l’usage se répand, les comportements sont différents », précise Sabine Durand-Hayes, associée PwC, responsable de l’activité Distribution et Biens de consommation.

Ainsi si les sondés demeurent pour le moment encore réservés quant à l’achat sur smartphones, tablettes ou réseaux sociaux, les chiffres varient fortement entre les pays émergents et les marchés plus matures : près de 40 % des Chinois déclarent acheter sur tablette et smartphone, les Français ne sont que 10 %. L’appétence des Chinois pour le cybercommerce coïncide avec l’émergence de ces nouveaux produits informatiques. D’ailleurs, 24 % des web-acheteurs chinois pensent utiliser d’avantage leur tablette et leur smartphone durant les douze prochains mois pour acheter en ligne.

Les facteurs d’achat varient également en fonction des pays. Ainsi, en Chine, le couponing et les avis d’amis ou d’experts sont les premiers critères cités. En France comme dans le reste du monde, ils n’arrivent qu’en 5e et 6e positions. Et si le prix reste un facteur essentiel dans la décision d’achat, 54 % des personnes mettent en avant une livraison rapide de même que la disponibilité des produits (53 %).

Autre information intéressante, dans un monde toujours très chatouilleux sur la conservation des données privées, le fait qu’un site conserve les informations personnelles du cyberclient en mémoire est un bon point pour 47 % d’entre eux et les incite à y faire un nouvel achat. Autre élément poussant les consommateurs à retourner sur un site, les offres exclusives ou prioritaires.

Dernier enseignement, l’achat via les réseaux sociaux reste encore peu fréquent (24 %). S’ils sont très présents dans le quotidien des internautes (75 %), ils servent plus à interagir avec les marques (60 %). Les consommateurs vont sur les pages des marques pour chasser les bonnes affaires ou découvrir de nouveaux produits. Pas pour acheter.

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Cécile Bolesse