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Coronavirus : SFR aussi partage ses informations de géolocalisation pour lutter contre la pandémie

L’opérateur a transmis plusieurs jeux de données à l’Assistance publique des hôpitaux de Paris, ainsi qu’à un institut de recherche pour évaluer les déplacements des Franciliens.

Les données de géolocalisation agrégées et anonymisées des abonnés de SFR sont mises à contribution pour mieux appréhender la propagation du Covid-19. L’opérateur annonce aujourd’hui avoir partagé des jeux de données avec l’Assistance publique des hôpitaux de Paris, ainsi que l’INRIA (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique).

Seuls les abonnés d’Ile de France sont concernés

Il s’agit ici uniquement de se concentrer sur les déplacements des abonnés résidant en Ile de France et de suivre leurs déplacements vers d’autres régions sur le mois de mars. « Cela permettra d’apporter un support à la compréhension des mécanismes de mouvement des populations et d’établir des  corrélations avec les risques épidémiologiques sur l’ensemble du territoire », indique SFR dans un communiqué de presse.

SFR est le deuxième opérateur après Orange à transmettre ainsi les déplacements de ses clients pour lutter contre la pandémie. Comme lui, il met à profit un service qu’il utilisait déjà depuis plusieurs années et qui lui permet d’exploiter et de commercialiser nos données à destination des acteurs du tourisme ou du transport.  Pour Orange, il s’agit de FluxVision, et pour SFR, de Géostatistics.

L’idée d’un outil de traçage des personnes infectées est toujours à l’étude au sein du CARE, le comité analyse, recherche et expertise. Mais le premier Ministre a repoussé, il y a deux jours, l’idée de le faire sans le consentement des personnes comme en Corée du Sud ou en Israël, par exemple. Il envisage un dispositif sur le principe du volontariat.

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Amélie Charnay