Vous êtes nombreux à penser que les réseaux sociaux ne servent pas à grand-chose dans la vie réelle. Pas si sûr ! Prenons, par exemple, les antiradars participatifs. Ici, pas d’internautes qui racontent leur vie sur Twitter, mais des conducteurs qui en ont marre de rouler avec la crainte permanente de se faire flasher parce qu’ils ont dépassé de peu la vitesse limite ou parce qu’ils n’ont tout simplement pas vu le panneau de signalisation les avertissant du contrôle radar. Bref, cette communauté d’utilisateurs ? qui ne sont pas tous des geeks ni des chauffards ? utilise un système collaboratif drôlement efficace. Un petit boîtier placé dans la voiture ? ou une application sur smartphone ? leur permet de signaler manuellement à la collectivité la présence ? ou non ? d’un radar lors de leurs déplacements. La géolocalisation du contrôle s’effectue grâce au GPS embarqué. Elle est ensuite transmise numériquement par l’appareil via les réseaux téléphoniques à un serveur qui se charge de prévenir les utilisateurs arrivant sur zone de la présence du radar. Nous sommes nombreux à avoir sauvé nos points de permis sur la route des vacances grâce à l’intelligence collective des réseaux sociaux et de l’informatique. Qui l’eut cru il y a encore cinq ans…
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