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Beam, le robot qui vous donne le don d’ubiquité

Le robot de téléprésence Beam est commercialisé depuis la semaine dernière en France par la société Awabot. Démonstration en images.

Sacré pub pour Beam, le robot américain présenté en avant-première sur Innorobo. Le lanceur d’alerte Edward Snowden a pris part à la conférence TED de Vancouver…. depuis son pays d’accueil, la Russie, grâce à ce nouveau robot de téléprésence.

Et dans les couloirs d’Innorobo, on peut voir circuler depuis hier une dizaine de robots sur roulettes. Ils ont l’air d’avancer tout seuls mais ils sont en réalité dirigés depuis chez eux par des Allemands, des Américains ou des Sénégalais qui souhaitaient visiter le salon derrière leur ordinateur. Ils peuvent même interagir avec les gens sur place comme vous pouvez le constater sur cette vidéo.

La société française Awabot, dont Bruno Bonnell est actionnaire, vient justement de lancer sa commercialisation en France. Mais cette start-up fondée en 2011 ne se contente pas de vendre le produit. « Nous assemblons les pièces et nous ajoutons notre propre couche de software », nous explique Jérémie Koessler, le directeur général d’Awabot. De la même façon, Awabot expérimente actuellement le robot lycéen qui permet aux élèves absent d’assister aux cours depuis chez eux.

Avec une taille de 1,65 m, ses 50 kilos et ses deux roues, Beam est très stable. Il est muni d’un micro, d’un haut-parleur et de deux caméras grand angle. Mais surtout, il se manipule très facilement. Ce que nous avons vérifié en l’essayant : il suffit de pianoter sur les flèches du clavier pour le faire évoluer. Il fonctionne avec des batteries en Lithium et son autonomie dure 8 heures. « Il se recharge grâce à une borne et se gare même tout seul », souligne Jérémie Koessler.

De multiples usages sont envisageables : culture -il pourrait vous permettre de visiter un musée à distance par exemple- mais aussi événementiel, formation à distance, télétravail et même santé.

Beam est disponible dès aujourd’hui au prix de 15 000 euros, sans compter les 2400 euros d’abonnement annuel qui comprennent la maintenance et la mise à jour des logiciels. Mais des solutions de leasing sont possibles. Et surtout, une version grand publique Beam + devrait sortir d’ici la fin de l’année. « Le robot coûtera moins de 2000 euros, son design sera plus sympa et il sera également plus léger », nous a précisé en avant-goût Jérémie Koessler.

Voir aussi notre dossier spécial Innorobo 2014.

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Amélie Charnay