Passer au contenu

Altiris veut faire entrer les serveurs dans son administration

L’éditeur américain élargit l’éventail de ses partenariats avec les grands constructeurs. Il étoffe ses gammes pour serveurs.

Les outils de
supervision des postes de travail représentent encore, aujourd’hui, 80 % du chiffre d’affaires de la société. Malgré ce succès et inquiet de voir son c?”ur de
métier devenir un marché de commodité, Altiris a besoin de se diversifier. Il a ainsi étoffé ses gammes de logiciels d’administration de serveurs.Il vise aussi l’intégralité du cycle de vie des biens informatiques. Une stratégie appuyée par une politique d’acquisition agressive ?” huit rachats en quatre ans. Le dernier en date, celui du Texan Tonic
Software, lui apporte des fonctions de supervision d’environnements serveur hétérogènes et de diagnostic.

Le paysage concurrentiel a évolué

Les petits éditeurs spécialisés sont moins nombreux : ils ont laissé la place à de plus gros acteurs. ‘ Il y a cinq ans, nous étions en concurrence avec Marimba, Novadigm, On Technology, Miramar
[respectivement rachetés par BMC, HP, Symantec et Computer Associates, NDLR], pour ne citer qu’eux. Aujourd’hui, en face de nous, ne restent que des Symantec, CA, BMC, ou autres Mercury ‘, affirme
Greg Butterfield, président et CEO d’Altiris. C’est probablement par tact qu’il ne cite pas Openview et Tivoli, des plates-formes dans le giron de ses partenaires OEM (Original Equipment Manufacturer) HP et
IBM.Car, conscient de sa petite taille ?” 700 employés ?”, l’éditeur mise fortement sur ce type d’accord, qui alimente la moitié de son chiffre d’affaires. Sa collaboration avec HP s’est
étendue au fil du temps à la quasi-totalité de ses gammes. Les accords le liant à Dell et IBM englobent depuis peu ses produits pour serveurs. Un tel partenariat a aussi été conclu avec Fujitsu-Siemens.Fort d’une progression du chiffre d’affaires de plus de 50 % ces quatre dernières années, Altiris a réalisé 166,6 millions de dollars en 2004. Et il compte poursuivre à ce rythme. L’éditeur vise le
demi-milliard en 2007. Et il projette d’atteindre 350 millions par croissance organique, auxquels s’ajouteraient 150 millions provenant de futures acquisitions.Une croissance de plus de 50 % par an

Les bénéfices sont aussi au rendez-vous : Altiris affiche un résultat net de 16,7 millions de dollars en 2004 (contre 12 millions en 2003).

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Annabelle Bouard