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A Dakar, un cybercafé remplace ses PC par des tablettes

Baptisé « Tablette Café », ce cybercafé d’un genre nouveau est plus convivial et, surtout, plus performant face aux nombreuses coupures d’électricité dans la capitale du Sénégal.

Ce n’est pas un cybercafé comme les autres qui a été inauguré aujourd’hui, 27 mai, à Dakar, dans le quartier historique et populaire de la Médina. Et pour cause : les gens ne sont pas assis à des bureaux devant des PC, mais dans des fauteuils, avec des tablettes à la main. Bienvenue chez « Tablette Café », le premier du genre dans le monde selon Google Africa, qui a participé au financement de ce projet.

Le propriétaire du lieu est Médoune Seck, qui gérait déjà un cybercafé dans cet endroit, mais uniquement avec des PC fixes. Après avoir remis à neuf son centre, il a acheté une quinzaine de tablettes, sans pour autant changer ses tarifs : la connexion au web est facturée 300 francs CFA (45 centimes d’euros) par heure. Le client peut s’installer dans un fauteuil, ou bien aller dans une cabine privée pour faire un chat vidéo. Il peut aussi poser la tablette sur un socle et brancher un clavier. Dans tous les cas, il pourra soit utiliser les applications préinstallées, soit en télécharger d’autres. Une fois la séance terminée, le personnel du cybercafé aidera le client à restaurer le terminal à sa configuration d’usine, afin de s’assurer que les données privées sont entièrement effacées.   

Nul ne doute que ce nouveau type de cybercafé attirera du monde, car les tablettes sont encore relativement inaccessibles. Mais le principal avantage d’un « tabletcafé » est ailleurs : c’est l’électricité. A Dakar, elle n’est pas seulement onéreuse, mais également peu fiable, avec de nombreuses coupures dans la journée. « Ces appareils, qui consomment 25 fois moins d’électricité qu’un ordinateur normal, peuvent continuer à fonctionner quand il y a coupure de courant », a souligné Tidiane Dème, responsable des activités de Google en Afrique francophone. Ils permettront à un gérant de cybercafé de « redonner une nouvelle vie à son affaire », peu rentable avec un parc uniquement constitué d’ordinateurs de bureau, selon lui.

Sources :

La note de blog de Google Africa

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Gilbert Kallenborn, avec AFP