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Test : Samsung Galaxy TabPro S, le convertible Windows 10 qu’on attendait ?

Annoncé lors du CES 2016, le Galaxy TabPro S est techniquement alléchant et pourrait bien prétendre au titre de meilleur hybride du printemps 2016.

L'avis de 01net.com

Samsung Galaxy TabPro S (12'', Wi-Fi)

Les plus

  • + Quel écran !
  • + Livré avec housse/clavier
  • + Prix sérré très apprécié

Les moins

  • - La configuration est limitée...
  • - ...tout comme la connectique disponible

Performances

1 / 5

Mobilité

4 / 5

Affichage

4.5 / 5

Autonomie

3.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 31/03/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung Galaxy TabPro S (12'', Wi-Fi)

Processeur Intel Core m3-6Y30
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 128 Go
Taille d'écran 12 "
Puce graphique Intel HD Graphics 515
Voir la fiche complète

Samsung Galaxy TabPro S (12”, Wi-Fi) : la promesse

Il y a un peu plus d’un an, Samsung annonçait arrêter la commercialisation des Chromebooks, PC et autres hybrides équipés de Windows en Europe, et plus particulièrement en France. Objectif : se concentrer uniquement sur les terminaux et ardoises Android ainsi que les produits d’électroménager. Cependant, il semble que le géant coréen ait décidé de faire une petite entorse à sa décision en proposant le Galaxy TabPro S sur le marché français. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette ardoise 12 pouces est un appareil hybride fonctionnant non pas avec l’OS de Google mais bien… Windows 10. Et nous avons mis la main dessus.

Samsung Galaxy TabPro S (12”, Wi-Fi) : la réalité

Contrairement à ce que pourrait laisser présager le patronyme « Galaxy », ce TabPro S n’est absolument pas motorisé par Android. Mais par Windows 10. Et son format de 12 pouces le positionne clairement en face d’appareils comme la Surface Pro 4 d’entrée de gamme, le HP Spectre x2 et d’autres hybrides récents. Moitié tablette, moitié PC portable, le Galaxy TabPro S compte proposer le meilleur des deux mondes aux utilisateurs, qu’ils souhaitent l’utiliser en voyage ou à la maison, avec ou sans clavier. Pour se démarquer de la concurrence, cette ardoise mise tout sur la qualité de son écran, son extrême finesse et le confort du clavier fourni dans le carton.

Galaxy TabPro S : l’écran ultime

Grand pourvoyeur de dalle Super AMOLED sur ses smartphones et autres tablettes Android, Samsung se décide enfin à en faire profiter les utilisateurs de Windows 10. Et, nous autres qui sommes nourris à grand coup d’IPS, VA ou TN de plus ou moins bonne qualité dans le monde classique du PC, avoir une telle technologie d’affichage sous les rétines nous fait un bien fou ! La promesse d’obtenir des couleurs magnifiques, éclatantes et un taux de contraste juste et profond. On en oublierait presque que la vitre brillante va magnifiquement réfléchir toutes les sources d’éclairages environnantes.

Avant de passer la dalle et ses images en 2160 par 1440 pixels sous l’œil impartial de notre sonde de mesure, nous avons pris plaisir à regarder quelques films en Full HD et vidéos filmées en 4K, saturées de détails sur ce très bel écran.

Copyright : YouTube

Tout est visible, de l’infime fil de la toile d’araignée aux nuances des écailles d’un serpent, c’est impressionnant.

Toutefois, pour travailler ou même surfer, mieux vaut passer l’interface de Windows 10 à 150% minimum… sinon texte et icônes sont vraiment trop petits.

Ce moment d’extase rétinien terminé, la sonde a officié. Selon nos mesures et protocoles, nous avons établi la luminosité moyenne de l’écran à 411 cd/m2. Pour une tablette, c’est la mention “Bien” et, pour un hybride Windows 10, c’est… excellent. Quant au taux de contraste, sans surprise et parce que c’est la propriété principal de ce type de dalle, il est infini : 99999999:1.

Une ardoise au design plutôt réussi

Après nous être extasiés sur les caractéristiques de la dalle, passons au physique de la tablette. Samsung n’est pas un débutant en la matière et on retrouve tous les « codes » de la famille Galaxy. A commencer par les bords arrondis et en aluminium brossé. Prise de profil, elle paraît très fine et lorsqu’on la positionne entre les mâchoires de notre pied à coulisse, on constate effectivement que l’épaisseur est de 6,3 mm au plus haut (et 1,3 cm avec le clavier en position fermée).

Sur le flanc, on découvre la connectique qui se limite à une prise audio et une autre, USB Type-C. Cette dernière sert à la fois de prise de chargement de la batterie et d’interface pour transférer des données. On apprécie d’ailleurs que Samsung livre un adaptateur Type-C/USB comme le fait HP sur le Spectre x2. Du côté du sans fil, on note la présence du Wi-Fi n/ac, du Bluetooth 4.1 et du NFC, tant sur la tablette que sur le clavier pour accélerer les associations avec d’autres périphériques compatibles. Comme un smartphone Galaxy par exemple !

Le dos, quant à lui, semble en magnésium durci mais se révèle peu résistant aux rayures. En effet, après quelques balades dans notre sac à dos et un ou deux jours sur le bureau, nous avons vu apparaître quelques petits sillons de-ci-de-là.

Sur ce dos lisse, une protubérance est en outre bien visible : le capteur photo 5 Mpixels. La qualité des clichés est correcte et il en va de même pour les séquences vidéo aussi bien Full HD que 4K.

Des composants basse consommation, une endurance maximale

Au niveau de la configuration matérielle, Samsung agit comme ses concurrents principaux en faisant appel à un Core m3 d’Intel. Plus puissant qu’un Atom mais bien moins véloce qu’un classique Core i3, le Core m3-6Y30 est équipé de deux cœurs cadencés à 900 MHz (2,2 GHz en mode Turbo) et ne consomme que 4,5 watts en moyenne. Avec le support des 4 Go de mémoire vive soudés à la carte mère, la puce Intel est parfaitement capable de faire tourner toutes les applis usuelles bureautiques, Internet et de multimédia léger. Mais malheureusement pas des applications plus gourmandes.

A l’aide de son contrôleur graphique intégré, elle parvient même à décoder de la 4K sans le moindre souci. Toutefois, son domaine de compétences ne va guère plus loin. Impossible de lui faire afficher des pixels et des polygones complexes dans la définition native de l’écran. En l’absence de lecteur de carte mémoire, les documents mais aussi les applications doivent se serrer sur les 82 Go de SSD réellement exploitables par l’utilisateur (sur 128 Go au total).
Les modules de mémoire flash fonctionnent à pleine vitesse et offrent de très bonnes performances. Le Galaxy TabPro S démarre en moins de 8 secondes, toutes les applis se lancent très rapidement et ce, sans le moindre bruit. La tablette est totalement refroidie de façon passive et d’après notre dispositif d’imagerie thermique, le mercure ne dépasse jamais 30°C.

Considérant la faible consommation de l’ardoise (9 à 27 watts), la batterie embarquée (5200 mAh) est capable de la maintenir vivace une journée entière de labeur. Dans le détail, en surf Wi-Fi ininterrompu, le Galaxy TabPro S dépasse les 15 heures d’autonomie. En lecture vidéo continue, il tient presque 10 heures et, enfin, 8 h 45 en utilisation polyvalente. Et pour recharger l’ardoise, pas besoin de s’encombrer d’un gros chargeur secteur. Le modèle fournit avec la tablette est au format prise de courant, pèse 92 grammes et s’avère compatible avec la technologie Adaptive Fast Charging de Samsung pour optimiser le temps de charge.

Une housse avec clavier pour faire office de pied

Pour que l’utilisation de Windows 10 soit complète, Samsung a le bon goût de livrer un clavier avec cette dernière.

Ce clavier fait également office de cover de protection et vient s’aimanter sur tout le dos de l’ardoise, laissant toutefois le capteur photo découvert.

Une fois positionnée, la partie clavier donne le choix d’utiliser la tablette à plat, légèrement inclinée vers l’avant (comme un pupitre) ou faiblement penchée vers l’arrière… comme le serait un écran de PC portable.

Dans les deux derniers cas, le bas de l’ardoise vient s’aimanter à une sorte de charnière en plastique situé juste au-dessus des touches. Celle-ci ne nous inspire d’ailleurs que très moyennement confiance ! A en juger par la façon dont elle se déforme dès qu’on malmène un peu la tablette, nous ne lui donnons pas une espérance de vie très élevée. Maniement avec délicatesse exigé.

Rétroéclairage ? Absent !

Les touches du clavier sont partiellement séparées et offrent un très bon toucher. Elles tombent presque naturellement sous les doigts et il ne faut que quelques minutes pour que ces derniers commencent à filer comme s’ils étaient en terrain connu. Seul regret, l’absence de rétroéclairage ! Microsoft et HP l’incluent sur leur clavier aimanté respectif, il est donc étonnant que Samsung fasse, lui, l’impasse sur cette fonction -ô combien utile- et dont on ne se passe plus une fois qu’on y a pris goût.
Terminons avec le touchpad, réactif et multipoint, qui vient compléter les dix doigts de l’utilisateur lorsqu’il s’agit de faire du pointage de précision en mode PC.

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