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Comparatif de NAS : Synology et Qnap plébiscités par le 01Lab

Pour échanger facilement des données entre PC et Mac, diffuser films, musique ou photos sur la télé du salon, rien de mieux que les NAS. D’autant qu’ils sont désormais bon marché.

Disposer de vos fichiers, photos, musique et films, depuis n’importe quel ordinateur chez vous ou dans le monde… ou même sur votre téléphone ! Voilà ce qu’offre un disque réseau ou NAS (Network Attached Storage), gros support de stockage prévu pour être relié, non pas directement à un ordinateur comme un disque externe USB 2.0, mais à une box ADSL ou un petit routeur domestique. Un NAS fonctionne tout seul, grâce à un petit processeur, de la mémoire vive, un mini-système d’exploitation et une interface graphique accessible avec un navigateur Web.

Les dix modèles de ce comparatif sont répartis en deux groupes : sept sont « prêts à l’emploi », déjà équipés d’un disque dur et très simples à mettre en route. Les trois autres, réservés aux utilisateurs un peu plus avertis, sont vendus nus et doivent être complétés par un disque Sata au format 3,5 pouces, sur lequel vous installez le logiciel de gestion du constructeur. Point commun, ils sont conçus pour fonctionner avec un seul disque : nous n’abordons pas, ici, les solutions de stockage sécurisé en Raid-0 (nous y reviendrons prochainement). Deux boîtiers, le Netgear et le Dane-Elec, peuvent toutefois être équipés, en option, d’un deuxième disque pour dupliquer les données.

Dès les premiers prix, tous les NAS gèrent très bien les échanges PC et Mac, avec des options d’accès personnalisables pour chaque dossier partagé : lecture seule, lecture et écriture. Les boîtiers plus élaborés, à partir de 200 euros, peuvent télécharger tout seuls sur BitTorrent, abriter un site Web ou une galerie de photos. Tous les modèles sont aussi accessibles à distance, depuis Internet, avec des options et un confort d’utilisation très variables.

Aux débutants, nous conseillons les disques accessibles depuis un portail spécialement prévu pour eux, sans réglages compliqués et en entrant simplement un nom et un mot de passe. L’ennui, c’est que certains de ces services sont très lents ou imposent un abonnement payant pour exploiter certaines fonctions. Aux plus avertis, nous conseillons les boîtiers haut de gamme de Synology, Qnap ou LaCie, consultables à distance grâce à un service d’adresse dynamique de type DynDNS. Côté performances, les modèles se tirent ici assez bien de nos tests imposés grâce à leur belle capacité – de 1 à 2 To – et à leur interface Gigabit Ethernet. Les appareils les plus rapides affichent des moyennes de plus de 40 Mo/s en lecture et de 30 Mo/s en écriture : bien mieux que les disques externes USB 2.0 ! Précision importante, ces débits-là ne peuvent être obtenus que si l’ensemble du réseau – et notamment la box ADSL ou le routeur – travaille en Gigabit Ethernet.

La fibre en compagnon idéal

La plupart des box actuelles se contentent de prises réseau à 10/100 Mbit/s, à l’exception de la Neufbox Evolution de SFR et de la nouvelle Freebox Révolution. Les autres box peuvent, de leur côté, être complétées pour le Gigabit, sans trop dépenser, avec un petit routeur d’entrée de gamme (de 40 à 80 euros). Mais au-delà du routeur, c’est surtout le débit montant de l’ADSL – le flux de données qui part de la box vers Internet – qui pose problème : à peu près 100 Ko/s en moyenne pour une Livebox en ADSL classique. Le meilleur ami du NAS, ici, c’est un abonnement à la fibre optique, qui offre des débits montants allant jusqu’à 100 Mbit/s. Encore faut-il être éligible !

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Patrick Bertholet