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Test Vivitek Qumi Q7 Plus : un mini projecteur à tout faire, lumineux… mais pas Full HD

Le vidéoprojecteur Qumi Q7 Plus est une évolution du Q7 plus efficace sur bien des aspects : plus lumineux, mieux calibré et on aime toujours sa puce de décodage multimédia intégrée. Mais l’image Full HD nous manque.

L'avis de 01net.com

Vivitek Qumi Q7 Plus

Qualité de l'image

3 / 5

Luminosité

5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 29/01/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Vivitek Qumi Q7 Plus

Technologie d'affichage DLP
Technologie d'éclairage LED
Définition 1280 x 800
Décalage d'objectif (Lens Shift) Non
Voir la fiche complète

Vivitek Qumi Q7 Plus : la promesse

Vivitek fait évoluer sa gamme de mini-vidéoprojecteurs en proposant le Q7 Plus. Un peu à l’image de BenQ et de son W1070+, Vivitek reprend une bonne base déjà disponible au catalogue, qu’il fait légèrement évoluer. En l’occurrence, le Q7 Plus, version Premium du Q7 de première génération déjà testé par la rédaction, bénéficie désormais d’une plateforme DLP couplée à un système d’éclairage LED à 1000 ANSI Lumens. Voyons quel en est l’impact sur les performances.

Vivitek Qumi Q7 Plus : la réalité

Passons rapidement sur le design du Qumi Q7 Plus, identique à celui de son prédécesseur. On aime toujours son petit format (23,8 x 18 x 4 cm) et son faible poids (1,4 kg) qui le rendent vraiment très pratique à transporter et à installer aussi. Dans notre cas, un simple trépied d’appareil photo fait l’affaire. Il est relié à notre platine de salon (en HDMI), elle-même raccordée à un système Hi-Fi. Il est à noter que le système audio du Q7 Plus est peu puissant, mais ce n’est pas franchement une surprise.

Une image HD plutôt lumineuse

Le gain de luminosité entre le Q7 et le Q7 Plus est indiscutable. Selon notre sonde, il fait même trois mieux, se rapprochant alors de la luminosité de certains vidéoprojecteurs classiques plutôt d’entrée de gamme. Dans notre salon, une fois la pièce plongée dans le noir, le résultat est tout à fait convaincant. La nette amélioration de la luminosité se fait d’ailleurs sentir dans les zones sombres de l’image. Là où certains modèles concurrents en 500 ou 700 Lumens peinent à déboucher des zones sombres, on voit encore les détails à l’image avec le Q7 Plus. En revanche, le piqué fait un peu défaut sur notre Blu-Ray de test. Et pour cause, on ne parle pas ici d’un modèle Full HD, mais d’un modèle « HD ready » (vous l’aviez oublié ce terme ?), affichant une définition de 1280 x 800 pixels. Toutefois, puisque ce système d’éclairage par LED confère une très longue durée de vie au produit (20 000 heures selon Vivitek), on ne se restreint plus du tout dans la consommation de son vidéoprojecteur. Et dans ce cas de figure, pour regarder un programme TV, une série ou « le film du soir », sa résolution HD fait bien l’affaire.

Toujours sous l’œil impartial de notre sonde, les mesures montrent que le Q7 Plus est aussi bien mieux calibré que son prédécesseur. Les couleurs sont plus fidèles aussi bien dans le mode standard que dans le mode Cinema. Autre amélioration notable de ce dernier mode : son silence. Alors que nous avons mesuré 40,7 dB en mode standard, le Q7 Plus devient très discret, quasi inaudible (36,5 dB), une fois passé en mode « movie ».

Une puce de décodage polyvalente

Nous avions abordé en préambule la notion de vidéoprojecteur nomade. Celle-ci est renforcée par les capacités multimédias de ce projecteur. Comme son prédécesseur, il intègre une puce de décodage compatible avec tous nos formats de tests : DivX, Xvid, MPEG4, MKV, MP4, AVI, WMV, H264, MP3, AAC, JPEG… bref, tout ce qui se fait de plus courant. La lecture s’effectue depuis une clé USB, un disque dur autoalimenté ou encore depuis les 4 Go de mémoire interne du Q7 Plus.

Les professionnels apprécieront également la possibilité de projeter directement leurs présentations PowerPoint ou d’autres documents de travail (.doc, .xls, .pdf). Et si dans ce cas de figure, la petite télécommande n’est pas un modèle de confort, le recours au smartphone est possible.

Le dongle Wi-Fi : l’achat malin

Pour notre test, le constructeur nous a livré son adaptateur Wi-Fi. Celui-ci se présente sous la forme d’une toute petite clé USB à brancher sur le connecteur idoine du Qumi. Si celui-ci est vendu 50 euros en option, nous en recommandons vivement l’achat tant il apporte de fonctions.

La première concerne la possibilité de piloter le projecteur depuis l’écran tactile de son mobile. Non seulement l’application Vivitek Mobile Remote (compatible Android et iOS) permet de remplacer la télécommande, mais elle donne en plus des accès directs aux réglages. Il n’est plus utile de parcourir l’arborescence des menus pour, par exemple, passer du mode standard au mode cinéma ou encore ajuster la luminosité. Pratique, surtout lorsqu’il est question de changer de mode alors qu’on est dans l’obscurité totale.

Cette application intègre également deux interfaces permettant d’utiliser le clavier virtuel du smartphone pour taper du texte, ou encore la surface de l’écran tactile pour déplacer le curseur présent à l’image. Ces commandes seront très utiles dans les fonctions internet du Qumi Q7 Plus. On parle en l’occurrence du navigateur Internet, donnant notamment accès aux vidéos en ligne. Ici notre test montre que l’appareil est tout à fait capable de lire une vidéo YouTube. Hormis quelques lenteurs tout à fait supportables lors du chargement, le duo smartphone/vidéoprojecteur fonctionne bien.

Partager le contenu de votre smartphone

Autre fonction : la possibilité de diffuser sans-fil les photos stockées sur votre smartphone ou votre tablette via l’application MobiShow. Là encore, cela passe par l’adaptateur Wi-Fi, ne nécessite aucune configuration particulière et l’ensemble fonctionne bien. On regrette juste que cette application ne soit pas compatible avec la diffusion d’un flux vidéo, notamment pour regarder ses films en ligne via des services accessibles sur mobile tel que Netflix.

 

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