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Test Un serveur domestique qui fait sienne l’expression : le silence est d’or

Beau, très silencieux, mais un peu encombrant et très cher, le Hush HS1 est un produit de luxe.

L'avis de 01net.com

Hush HS1

Les plus

  • + La configuration à la demande
  • + Le design
  • + Le silence

Les moins

  • - L'absence de port eSata
  • - Le prix

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 06/10/2008

Voir le verdict

Fiche technique

Hush HS1

Nombre de disques max gérés 2
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Hush HS1 : la promesse

Sur le papier, le HS1 de Hush -qui signifie «silence» en anglais- se distingue de la concurrence par un boîtier très design en métal, un bruit de fonctionnement très réduit et surtout un prix très élevé. Deux éléments pour, un élément contre, avant même d’avoir vu le produit, la balance est donc plutôt positive. Qu’en est-il, une fois la prise en main effectuée?

Hush HS1 : la réalité

Demi succès, demi échec
Pour le confort auditif, il est effectivement, à coup sûr, un des plus silencieux que nous ayons testé. Et pour cause, il n’intègre aucun ventilateur, que des petits dissipateurs. A peine entend-on ses disques durs quand on les sollicite vraiment. On aura beau l’installer dans une pièce chaude ou le pousser dans ses retranchements, il reste coi et c’est une bonne nouvelle pour ceux qui pensaient l’installer dans une chambre ou à proximité d’un lieu de vie. En revanche, pour l’encombrement, le HS1 chute lourdement dans le classement. Imaginez une boîte métallique -fort jolie et design au demeurant- qui soit quasiment aussi encombrante que la tour de votre PC. Avec une largeur de 34 cm, une longueur de 42 cm et une épaisseur de 6 cm, le HS1 est très encombrant, presque trop. Plus large qu’une platine de DVD, par exemple, il trouvera difficilement sa place dans un meuble de rangement standard.

Drôle de conception
Pourquoi une telle taille quand certains fabricants font tenir le même service (ou presque) dans la paume de votre main? Le mystère est vite résolu, il suffit d’ouvrir le HS1 ou de jeter un œil à l’arrière du boîtier. A l’intérieur, on ne trouve que deux disques. Étonnant, au regard de la place perdue -disons pour laisser circuler l’air- et de l’espace occupé bêtement par des éléments qui n’ont rien à faire dans un serveur domestique. C’est le cas de la sortie VGA, d’un port pour brancher une souris ou un clavier, bref de tout ce qui équipe un PC normal. Or, le HS1 n’est pas un PC, c’est un serveur domestique, qui n’a besoin, dans l’absolu, que de deux fils pour être relié au monde: un cordon d’alimentation et un câble Ethernet. Il y a donc un problème de conception. Même si on ne trouve rien à redire aux deux ports USB à l’arrière, il y en a deux autres en façade, et au port FireWire, dont la présence est justifiée.

La force de Windows Home Server
L’atout du HS1 est bien évidemment le système d’exploitation de Microsoft. L’édition Home Server de Windows s’intègre parfaitement dans un environnement composé de machines tournant sous Windows, de préférence Vista, même si tout fonctionne bien avec XP. Pour tout dire, après quelques petites manipulations -parfois un peu compliquées, avouons-le- il est possible d’utiliser le Home Server avec Mac OS X comme serveur Time Machine, le système de sauvegarde en continu du système d’exploitation d’Apple. Il est donc possible de sauvegarder tous ses ordinateurs sur ce serveur.
Il faut reconnaître à Microsoft un gros effort de simplification de la configuration. Tout est découpé en étapes, de la planification des sauvegardes jusqu’au mappage (mise en correspondance) des ports pour pouvoir accéder à son serveur de l’extérieur. Windows Home Server ne démérite pas et ne laisse pas l’utilisateur en rade. De ce côté, rien à redire, c’est une réussite.

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