Passer au contenu

Test : Un compact presque sans défauts

Le Cyber-shot DSC-W200 est une réussite. Et ses quelques imperfections s’avèrent surtout liées à son statut de compact.

L'avis de 01net.com

Sony Cyber-shot DSC-W200

Les plus

  • + 12,1 mégapixels
  • + Stabilisateur optique
  • + Viseur électronique
  • + Haute sensibilité

Les moins

  • - Peu de modes scène
  • - Résolution de l'écran

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 12/07/2007

Voir le verdict

Fiche technique

Sony Cyber-shot DSC-W200

Définition du capteur 12.1 Mpx
Ouverture max en grand angle 2.8
Ouverture max en téléobjectif 5.5
Zoom optique 3 x
Ecran (diagonale) 6.35 cm
Voir la fiche complète

Sony Cyber-shot DSC-W200 : la promesse

La liste des compacts dotés d’un capteur 12 Mpix s’allonge avec le
Cyber-shot DSC-W200. Difficile de le départager de ses prédécesseurs par l’apparence.
Contempler leur optique peut parfois aider à faire la différence.

En
l’occurrence, ces derniers temps, les fabricants se livrent plutôt une
guerre acharnée pour éliminer ou compenser les points faibles des
compacts: faiblesse des ressources dans un environnement mal éclairé,
problème de stabilisation ou encore rapidité de la prise de vue. Autant
de points auxquels nous avons été attentifs lors de notre prise en main.

Sony Cyber-shot DSC-W200 : la réalité

A quelques exceptions près, les nouveaux compacts bénéficient tous
d’une finition extrêmement soignée. Et, en ce domaine, Sony n’a pas de
leçon à recevoir: le DSC-W200 est vraiment superbe. D’autant que ses
concepteurs ont réussi à ménager la compacité du boîtier sans sacrifier
l’ergonomie.

La roulette des modes est d’un maniement enfantin. Le
complément d’information affiché à l’écran se révèle d’une grande aide
à au moins deux titres. Tout d’abord pour identifier le mode photo à
adopter selon les circonstances. Ensuite, parce que le constructeur n’a pas opté
pour l’habituelle kyrielle de modes scènes (mode animaux de compagnie,
mode bougie, mode autoportrait, etc.) et que cela peut être
déstabilisant au départ. Pour autant, à l’usage, les modes proposés suffisent amplement et contribuent même à une certaine simplification
de l’utilisation.

Mais, évidemment, tout n’est pas idéal. Les choix fait par la marque,
notamment en ce qui concerne les fonctions les plus facilement
accessibles, ne feront pas forcément l’unanimité. Ainsi, certains
auraient sans doute préféré accéder directement aux réglages de la
sensibilité ISO plutôt qu’au retardateur.

En effet, en mode manuel (modes M et P), il est possible de régler la
sensibilité ISO. Mais le champ de sensibilité se limite alors de 100
ISO au minimum à 400 ISO au maximum, tandis qu’en mode automatique la limite
supérieure est bel et bien de 3200 ISO. Autant dire qu’en mode manuel,
les photos sans flash dans une atmosphère un peu tamisée sont à
oublier. Un détail qu’on pourrait mettre sur le compte des limites
propres à tous les compacts.

Et pourtant, ici, il est clair que les
concepteurs du DSC-W200 ont décidé de pousser l’utilisateur vers les
modes automatiques. Deux exemples qui ont valeur d’arguments en ce sens. Le premier concerne la sensibilité à la lumière. Le compact de
Sony est équipé de deux outils bien utiles: le mode ISO et le mode SCN
Super ISO. Ces derniers n’offrent, certes, aucune liberté mais ils
permettent de photographier par faible lumière. Dans ce cas, les
clichés sont, hélas, souvent bien bruités et même un peu fades.

Le second
exemple relève des modes manuels. Il est possible de régler la vitesse
d’ouverture et le «diaphragme» pour jouer sur la profondeur de champ
par exemple. Si l’option est bien réelle, elle n’est pas tellement
pratique. Rapidement, le mode automatique est préféré.

Un tout automatique qui n’entraîne d’ailleurs pas que des
désagréments, bien au contraire. L’utilisateur peut être frustré de
n’avoir qu’à appuyer sur le bouton pour prendre une photo. Mais à voir
le résultat, la frustration ne dure pas. Les couleurs sont rendues
fidèlement. Il est même possible, grâce aux différents réglages, de faire
des essais artistiques convaincants (couleurs saturées et chaudes ou, au
contraire, un peu passées, presque sépia).

Les flous, quant à eux, pour
peu que la lumière soit suffisante, sont très rares. Le bruit enfin est
assez exceptionnel, sauf à pousser les ISO dans leurs
derniers retranchements en photographiant de nuit. Il est difficile de
déterminer dans quelle mesure le capteur 12 Mpix influe sur ces
petites faiblesses en lumière réduite.

Des lacunes qu’on retrouve aussi
en mode vidéo. En effet, si la qualité est plutôt bonne en général,
elle se dégrade sensiblement par faible lumière. Mais, pour être franc,
il est difficile de reprocher à un compact d’échouer là où tant de
caméscopes flanchent eux aussi.

Quoi qu’il en soit, cette qualité générale n’est pas miraculeuse. Elle
est rendue possible par la grande réactivité de l’autofocus (qu’on peut
d’ailleurs configurer de trois manières différentes) et par l’efficacité
du stabilisateur. Un outil intégré par Sony dans ses appareils, dont
les performances avaient déjà été remarquées lors de notre test du DSC-W80, le petit frère du DSC-W200.

Bien entendu, l’écran confortable et lumineux joue également son
rôle dans la composition de bonnes photos. En revanche, le viseur n’est
pas à recommander, si ce n’est peut-être aux nostalgiques des
Instamatic. L’utilisateur aura beau jongler avec l’optique en zoomant
ou en élargissant le champ de prise de vue, il obtiendra toujours un
cadrage décalé en utilisant ce petit œilleton. Il se retrouvera
systématiquement à couper ce qui ne devrait pas l’être ou à
photographier l’inintéressant, habituellement cantonné hors cadre.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.