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Test : Un caméscope étanche et «incassable», ça vous dit?

Etanche jusqu’à deux mètres de profondeur et résistant aux petites chutes, le SDR-SW21 a tout du baroudeur numérique.

L'avis de 01net.com

Panasonic SDR-SW21

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 06/04/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Panasonic SDR-SW21

Type de capteur Mono-CCD
Voir la fiche complète

Panasonic SDR-SW21 : la promesse

Le caméscope SDR-SW21 de Panasonic aurait été conçu pour être à la fois robuste et étanche. Ce petit appareil de poing résisterait en effet à une chute de plus d’un mètre de haut, à la poussière et pourrait être également immergé sous deux mètres d’eau. Le reste est lui plus modeste: résolution de 704×576 pixels, fonctions minimalistes et zoom optique 10x. Pas de haute définition donc. Voyons néanmoins s’il tient ses promesses, car il faut tout de même débourser près de 400 euros pour acquérir ce petit baroudeur numérique.

Panasonic SDR-SW21 : la réalité

Oups ! Attention la chute !
Commençons par laisser tomber la chose par terre. Première chute timide: sur un sol en moquette, à une hauteur de 80 cm environ. Le caméscope s’en relève complètement indemne. La vidéo s’arrête automatiquement comme ci c’était là son quotidien. On renouvelle le test sur de la moquette et du carrelage, cette fois ci à 1,2 m de haut. Le résultat est le même et ce en dépit d’un bon rebond sur le sol. Alors que l’écran, déplié au moment de la chute s’est «violemment» refermé, on ne constate aucun bobo. Les charnières de l’écran ont l’air de résister à ce type de traitement, occasionnel en tout cas.
Mais il ne faut pas pousser tout de même: les chutes sur un sol dur laissent toujours des traces sur la coque de l’appareil. Pour pousser un peu plus ce petit test de résistante, nous lâchons l’appareil alors que nous filmons à hauteur d’épaule, environ 1,5 mètre. Toujours rien à signaler: ce SDR-SW21 en redemanderait presque.

C’est l’heure du plongeon
Après l’effort, le réconfort avec une petite séance piscine, là où la fosse est à 2,50 m. Une dernière vérification pour nous assurer que toutes les trappes protégeant les connecteurs (USB, chargeur et vidéo) ainsi que le lecteur de carte mémoire sont bien verrouillés. C’est le cas : plongeon en piqué avec l’appareil au poing et enregistrement déclenché.
Le constat est immédiat, tout se passe bien. Derrière nos lunettes, on peut voir à l’écran que l’image est nette. A deux mètres de profondeur, pas de changement, l’appareil résiste. Signalons par ailleurs que Panasonic fournit une petite bouée orange fluo, que l’on attache au caméscope, sensée faire remonter cet appareil au cas où il vous échapperait des mains. Résultat concluant donc pour le mode piscine. Voyons ce que cela donne à la lecture de la vidéo.

L’image est bonne, le son voué à être doublé
Du côté de la qualité de l’image, on est bel est bien en présence d’un capteur des plus classiques. Embarquant un mono-CCD de 0,8million de pixels, les vidéos aquatiques en 704×576 pixels sont nettes. Naturellement, les couleurs peinent à garder leur éclat, mais c’est bien normal.
On ne lui tiendra pas non plus rigueur sur les effets audio. Manipuler l’appareil sous l’eau génère une sorte de brouhaha sourd pas franchement désagréable, mais sans grand intérêt. De toute façon, ce type de vidéo bénéficiera -à coup sûr- d’un doublage musical sensé rendre la chose amusante.

Et avec les pieds sur terre ?
Hors de l’eau, on apprécie toujours autant le petit gabarit maniable de ce caméscope. Bien que dépourvu de sangle pour passer sa main sur le côté droit de l’appareil, on parvient à l’empoigner fermement. Les gâchettes de zoom, situées sur le dessus de l’appareil, réagissent bien à la pression. Sèche pour un zoom rapide. Douce pour resserrer petit à petit un sujet. Bien que l’on regrette que cet appareil soit dépourvu de stabilisation optique, il n’est cependant pas très compliqué de conserver des images stables compte tenu de la puissance du zoom 10x.
Du côté de la qualité, le capteur CCD 800 000 pixels, se noie dans le bruit numérique dès que l’on filme en intérieur et que l’on manque de lumière. Malgré la richesse des modes scènes, dont les modes automatique et manuel pour ajuster la balance des blancs, il peine à conserver de belles couleurs et le fourmillement est franchement notable. Ecrasant tous les détails, on n’a aucun mal à croire qu’il s’agit de vidéo basse définition. Ce n’est donc pas franchement agréable d’autant que l’objectif intégré est tout sauf grand-angle. Le cameraman est obligé de se placer assez loin du sujet qu’il filme. Une situation pas toujours évidente, qui contraint de beaucoup l’utilisation de ce caméscope dans les endroits ou le recul est limité.
En revanche, rien à signaler du côté du son, on profite d’une bonne qualité stéréo. Idem pour les vidéos tournées en extérieur. Ce n’est pas la panacée, mais l’on récupère en netteté, le fourmillement disparaît et les détails sont cette fois plus visibles.

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