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Test : Sigma DP1 Merrill, qualité d’image au top malgré quelques défauts optiques

Si ses clichés sont du niveau des DP2/DP3 Merrill – excellentissimes – l’optique de ce compact numérique présente des franges colorées.

L'avis de 01net.com

Sigma DP1 Merrill

Qualité photo

3.5 / 5

Qualité vidéo

0.5 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

3.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 12/03/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Sigma DP1 Merrill

Définition du capteur 14.7 Mpx
Ouverture max en grand angle 2.8
Zoom optique 0 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Sigma DP1 Merrill : la promesse

Sigma propose 3 compacts dans sa gamme Merrill : les DP1 Merrill, DP2 Merrill et DP3 Merrill. Le suffixe « Merrill » est important puisque les DPx existent depuis plusieurs années, mais c’est ce fameux capteur Merrill – du nom de son inventeur – qui fait la différence. Sa définition de 15 Mpix (x3 puisque qu’il dispose de 3 couches) peut enfin tutoyer les meilleurs reflex du marché – et même les appareils moyen format, comme nous le verrons. L’unique différence entre ces appareils « Merrill » est l’optique : un 28 mm pour le DP1, un 45 mm pour le DP2 et un 75 mm pour le DP3. Le DP1 Merrill que nous avons testé ici est donc un appareil grand angle, destiné à la photo de paysage.

Sigma DP1 Merrill : la réalité

Comme le DP3 Merrill, le DP1 Merrill est une grosse brique noire sans charme, la différence étant que son optique est bien plus compacte que le gros 50 mm (équivalent à un 75 mm) du DP3. Moins volumineux et un peu plus léger, le DP1 Merrill tient donc plus facilement dans un petit sac photo. L’ergonomie est spartiate mais cette sobriété des commandes facilite l’accès rapide aux réglages.

Qualité d’image de reflex professionnel

Comme nous l’écrivions dans notre test du DP3 Merrill, la qualité d’image des compacts Sigma est au niveau des meilleurs reflex professionnels (avec les optiques adéquates) dans la plage 100-400 ISO. Les clichés débordent de détails et on reste bouche bée lorsqu’on réalise que la définition n’est « que » de 15 Mpix ! Le capteur Foveon doté de trois couches de couleurs ne recrée pas de pixels colorés comme les capteurs traditionnels à matrice de Bayer – 99,99% des capteurs des autres marques photo – mais il voit toutes les couleurs. De plus, le piqué de l’optique est tel que les images sautent aux yeux et sont d’un réalisme impressionnant.

…mais une optique perfectible

Parmi les défauts communs à tous les modèles de cet appareil hors normes – voir plus loin – il faut ajouter des défauts optiques dont les DP2M et DP3M sont exempts. Equivalent à un 28 mm (en équivalent 24 x 36), cette focale fixe grand-angle ouvrant à f/2.8 présente en effet de petites déformations sur les bords, un flare très prononcé dans les prises de vue face au soleil ainsi que des franges violettes assez marquées. Si le piqué de l’optique est, comme pour ses frangines, excellente, ces quelques défauts sont un peu regrettables – heureusement que les franges se corrigent assez facilement via le logiciel Sigma Photo Pro (gratuit).

Les limites de l’appareil

Voyant plus large que le DP3M (75 mm en équivalent 24×36), le DP1M et son 28 mm offre un autofocus un peu plus performant et peut être utilisé en photo de rue – même s’il n’égale pas un bon Ricoh GR par exemple. Il n’en souffre pas moins des autres défauts de la gamme, à savoir une faible endurance de la batterie (une centaine de clichés), un long temps d’écriture sur la carte mémoire (12 bonnes secondes par photo en RAW !), un logiciel de développement RAW très lent, une plage ISO limitée à 100-400 ISO (au-delà le bruit est trop fort) et une fonction vidéo antédiluvienne (640 x 480 pixels !). C’est un appareil d’esthète, de photographe passionné par la belle image et sa composition, pas un appareil d’action. Et certainement pas l’appareil familial de Mr & Mme Michu.

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