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Test : Razer Mamba Wireless, une souris qui fait payer cher ses performances exceptionnelles

Ce ne sont pas les souris spécialisées dans le jeu vidéo qui manquent ! Razer réédite la Mamba, l’une des stars de son catalogue, la perfectionne et -au passage- augmente significativement son prix.

L'avis de 01net.com

Razer Mamba Wireless (2015)

Confort d'utilisation

4 / 5

Précision

4 / 5

Equipement

3.5 / 5

Utilitaire

4.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 02/02/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Razer Mamba Wireless (2015)

Technologie Laser
Résolution maxi du capteur 16000 ppp
Interface USB, Sans fil
Nombre de boutons 9
Voir la fiche complète

Razer Mamba Wireless (2015) : la promesse

Parmi tous ses produits, Razer est une marque qui aime capitaliser sur ses souris pour joueurs. D’ailleurs, tous les ans, certaines références historiques de la marque sont remises au goût du jour. Et il n’est pas toujours question de refonte totale, mais parfois de petits ajustements permettant de faire vivre le catalogue et parfois d’appliquer des hausses de prix plus ou moins justifiées. C’est cas de la Mamba puisque cette version 2015-2016 semble, de prime abord, n’être qu’une version légèrement remaniée de la précédente. Cependant, son prix de 190 euros a quand même réussi à nous intriguer. Qu’est-ce qui peut bien justifier un tel tarif ?

Razer Mamba Wireless (2015) : la réalité

Razer fait partie de ces marques incontournables pour les gamers, parfois prêts à payer très cher pour s’équiper. Mais quand le constructeur relance sur le marché une souris vaguement ressemblante à la Mamba Tournament Edition, que nous avons déjà testé (et approuvé) sur 01net.com, on a quand même envie de s’assurer que l’écart de prix (90 euros tout de même !) se jusitifie. Et s’il n’y a rien à signaler du côté de la qualité de la finition, qui est impeccable, on note bien quelques changements lorsqu’on s’y intéresse d’un peu plus près.

Mamba 2015 : les boutons changent de place

Entre deux Mamba, il n’y a pas grande différence d’ergonomie ou de prise en main. Pour comparer, nous avons ressorti notre modèle 2012 du placard et nous avons pris les mensurations des deux protagonistes. La nouvelle venue est bien quelques millimètres plus longue, mais c’est tout. La prise en main s’en trouve légèrement améliorée, mais pas révolutionnée.

Sur le dos, il y a également peu de changements. On note juste la forme des clics principaux qui est un peu moins creusée. On remarque aussi que les des deux petits boutons situés précédemment sur le côté gauche du clic gauche (accessibles par l’index donc) sont maintenant situés sous la molette crantée.

Les boutons latéraux n’ont pas bougé d’un iota et sont toujours un peu trop haut à notre goût. Sans doute conviendront-ils à d’autres joueurs. On retrouve également les deux revêtements en gomme de part et d’autre de la souris pour éviter que celle-ci ne vous échappe de la main.

Le premier changement apparent concerne le liseré lumineux situé sur les flancs de la souris. Outre l’aspect esthétique ou geek, celui-ci vous prévient lorsque la batterie commence à faiblir. Il est d’ailleurs possible de régler ce paramètre dans le pilote Razer Synpase, en demandant une alerte lorsque que la charge restante est comprise entre 5 et 25% d’énergie.

La dureté du clic, la nouveauté 2015-2016 !

En fait, la nouveauté de taille se cache sur le ventre de la souris où sont situées de vis juste au-dessus du capteur laser et de l’interrupteur de marche/arrêt. Grâce à celles-ci et au moyen du petit outil fourni dans la boîte de la souris, il est possible de faire varier la dureté des clics selon 15 niveaux différents. Les différences sont subtiles, néanmoins perceptibles, mais de notre point de vue, cela reste relativement « gadget ».

L’intérêt ? Pourvoir personnaliser les sensations de clic droit et gauche à son goût et, par exemple, avoir des clics plus souples lorsqu’on joue à des jeux comme les MOBA ou les jeux de stratégie, où on joue du clic frénétiquement afin de conserver ses troupes en mouvement par exemple. Ou, à l’inverse, choisir un clic plus dur, offre davantage de contrôle sur les rafales de balles dans les jeux de tir.

Toujours sans fil et filaire

Sans fil et filaire, voilà une caractéristique intéressante. Et en utilisation, nous n’avons pas constaté de différence en terme de réactivité et de précisions entre les deux modes. Ce qui n’a pas toujours été le cas dans l’histoire du mulot gaming. Ainsi, sachez que si vous ne jurez que par la connexion USB parce que votre foi dans le sans-fil est vacillante, pas de souci. Il suffit d’enficher le câble livré entre les deux clics de la souris et hop, la Mamba est filaire.

Le sans-fil est plus pratique compte-tenu de votre installation ? Pas de problème. Il suffit de poser la base livrée avec la souris sur le bureau et le tour est joué. C’est elle qui se connecte en USB au PC et sert de relai entre ce dernier et la souris.

C’est sur cette même base que la batterie de la souris se recharge. Il est également possible de la recharger en passant en mode filaire, pratique si on tombe en panne en pleine partie. En utilisation intensive, nous avons constaté une autonomie de 12 heures. Une journée de jeu en clair. Pour économiser la batterie, pensez à bien actionner l’interrupteur situé sous le ventre.

Mais, si vous êtes un peu étourdi, pas de souci, la souris passe seule en hibernation au bout de quelques temps d’inactivité.

Un laps de temps à régler dans le pilote qui est toujours aussi bien fait !

Piqure de rappel de Synpase

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec l’écosystème Razer, Synapse est un service gratuit de paramétrage et de sauvegarde de vos réglages dans le Cloud. L’interface et les menus du pilote s’adaptent en fonction des périphériques détectés (casques, souris, claviers).

Dans le cas de la Mamba, on retrouve les traditionnelles fonctions de paramétrages de boutons, mais aussi de la vitesse du capteur (5 paliers possibles), le taux d’accélération pour ne pas perdre en précision même dans les mouvements brusques et enfin, la fréquence à laquelle le capteur signale sa position au processeur de l’ordinateur.

Dans les autres menus, il est question de changer la couleur des LED, analyser le tapis sur lequel glisse la souris et, bien sûr, de gérer l’alimentation dans le cadre d’une utilisation sans-fil.

Ce

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