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Test Roccat Nyth : une souris gaming innovante, pleine d’atouts et de boutons

L’arsenal de Roccat compte maintenant avec un mulot de choix pour les jeux de combat : la Nyth. Plus caméléon que souris, elle se plie à la moindre volonté de la main qui la manipule.

L'avis de 01net.com

Roccat Nyth

Confort d'utilisation

4 / 5

Précision

4.5 / 5

Equipement

4.5 / 5

Utilitaire

5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 27/11/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Roccat Nyth

Technologie Laser
Résolution maxi du capteur 12000 ppp
Interface USB
Nombre de boutons 18
Voir la fiche complète

Roccat Nyth : la promesse

Dernière souris haut de gamme dans les écuries Roccat, la Nyth. Derrière ce nom un peu énigmatique se cache un mulot au concept intéressant : un nombre de boutons variable. Et pas question de les activer/désactiver dans un quelconque pilote. Non, il serait carrément possible de les enlever physiquement de la souris ! Tout du moins pour ceux présents sur le flanc gauche… ce qui laisse tout de même entrevoir quelques appétences pour les MMO mais pas seulement. Test complet !

Roccat Nyth : la réalité

« Avec un bouton de plus sous le pouce, j’aurai pu changer d’arme encore plus vite et lui fragguer la tête ». Nous ne comptons les fois où cette phrase a résonné dans notre petite tête de joueur. Et les ingénieurs de chez Roccat partagent visiblement notre point de vue. C’est surement pour cela que la marque allemande de souris (et autres périphériques) s’est mise en tête de créer un mulot équipé d’un nombre important de boutons… mais variable. C’est ainsi que la Nyth a vu le jour et le constructeur a poussé le concept très loin.

La Nyth glisse à toute vitesse

Le premier bon point positif à mettre en avant est sa précision. Son capteur laser ultra rapide (jusqu’à 12 000 dpi) est précis, il encaisse les accélérations franches… et nous sommes d’autant plus à l’aise que la glisse très bien.Un régal !

Les quatre patins en téflons sont de très bonne qualité et donnent le meilleur d’eux-mêmes dès lors qu’on utilise un tapis digne de ce nom. A tel point que nous avons dû revoir nos réglages de sensibilité à la baisse pour éviter de perdre en précision. L’occasion de mentionner qu’il est possible de régler jusqu’à 5 vitesses différentes de déplacement de curseur. Mais nous y reviendrons plus en détails plus loin.

Des boutons amovibles

Contrairement à la Kone XTD, la Nyth n’est pas très haute, ni trop longue. Elle trouve bien sa place au creux de notre main de moyenne taille et offre une bonne préhension. Sensation renforcée par le revêtement satiné du dos de la souris, très agréable au contact de la peau. Première subtilité ergonomique, il est possible de faire varier la forme du flanc droit. Deux éléments au physique diamétralement opposés, aimantés et à faire varier suivant le goût de son propriétaire.

Autre subtilité ergonomique et, principale force, de ce mulot, son flanc gauche. Notons d’abord qu’il y a un petit repose-pouce, ce qui est une excellente chose. Poursuivons avec la présence de trous pouvant accueillir deux types de boutons : des petits, individuels, ou des larges, occupant deux emplacements. Il est enfin possible d’insérer des « plaques de faux boutons », afin de combler les trous et avoir sous le pouce, une simple surface lisse. Pratique pour un usage bureautique classique.

Tout cet attirail est rangé dans une boîte livrée avec la souris.

Enfin, les six boutons « fixes » de la Nyth se trouvent sur le dos de cette dernière. Seuls quatre, dont l’aileron, sont programmables via le logiciel Roccat Swarm.

Roccat Swarm : le pilote ultracomplet

Interface épurée, claire et relativement bien traduite, le Roccat Swarm est à installer obligatoirement pour bien profiter de cette souris de jeu. Vitesse du curseur, réactivité de la molette, enregistrement de petites macros ou élaboration de profils personnalisés pour chaque jeu, tout est possible. Même la fonction Easy Shift+, spécialité de Roccat, répond présent et reste utilisable à discrétion. De quoi passer de 16 à 31 boutons de raccourcis. En effet, pour rappel, Easy Shift+ agit comme la touche « Majuscule » du clavier. Après avoir attribué la technologie à un bouton donné dans le pilote, il suffit de presser ce dernier simultanément avec n’importe quelle autre touche de la souris pour activer… une seconde fonctionnalité.

Il est même possible d’exporter jusqu’à cinq profils de touches directement dans la petite mémoire interne de la souris. Pratique pour la jeter dans un sac et aller jouer sur un PC qui n’est pas le sien tout en retrouvant ses réglages préférés.

En fonction du type de boutons insérés sur les flancs, d’un simple glissé-déposé, on fait varier la représentation du flanc gauche dans le pilote.On peut ainsi procéder à des attributions de raccourcis bien plus rapidement. Et que ce soit dans les jeux de rôle massivement multijoueur, les jeux de stratégie temps réel, les MOBA et autres jeux de tir à la première personne, la Nyth adapte ses capacités à vos envies.

Toutefois, apprivoiser le logiciel -tout comme le mulot- prend du temps. Les possibilités sont colossales et transformer la Nyth en véritable arme de compétition ne se fait pas en un soir.

A noter également, enlever les boutons demande un certain coup de main. Il faut pousser le levier situé sur le ventre de la Nyth et tout en le gardant dans cette position, incliner la souris et la secouer pour que les touches tombent.

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