Test : Quand Alienware conçoit une machine pour travailler sérieusement
A côté des PC et des portables surpuissants pour joueurs de l'extrême, la marque propose aussi des stations de travail.
L'avis de 01net.com
Alienware MJ12 8550i
1,5
Note publiée le 06/08/2007Equipement
Performances
Confort d'utilisation
Consommation électrique
Appréciation générale
Alienware MJ12 8550i : la promesse
Comme d'habitude, le constructeur n'y va pas par quatre chemins quandil vante les mérites de sa station de travail puisqu'il annonce unniveau de performances imbattable. Il faut reconnaître que les élémentsqui sont disponibles lorsqu'on configure sa machine sur Internet sont susceptibles de réaliser une machine parfaitement adaptée à différentstypes d'applications professionnelles. Une vraie station de travail, etnon un vulgaire PC avec un peu plus de mémoire et d'espace disqueque d'habitude… Nous avons passé quelques jours avec la bête pour évaluer ses capacités.
Alienware MJ12 8550i : la réalité
Le boîtier de cette station de travail est imposant mais s'avère étonnamment sobre de la part du constructeur, même s'il n'a pas pu s'empêcher d'orner la façade de sa fameuse tête d'extraterrestre… Les principaux connecteurs d'entrée/sortie sont présents, sans tomber dans l'excès. L'intérieur est beaucoup plus intéressant.
A commencer par la carte mère, un modèle S5000XVN d'Intel qui vaut le détour, avec ses deux emplacements pour processeurs Xeon, ses huit emplacements mémoire, ses deux ports Gigabit Ethernet et ses deux connecteurs d'extension PCI-X cadencés à 100 et 133 MHz. On y trouve bien sûr également six ports Serial-ATA 2, pouvant être configurés en RAID 0, 1, 10 et 5, un connecteur PCI Express 16x pour la carte graphique et deux autres connecteurs PCI Express fonctionnant en mode 4x.
Sur la carte mère sont installés deux processeurs Xeon quadricœur cadencés à 1,86 GHz, 4 Go de mémoire DDR2 à 667 MHz, une carte graphique optimisée pour les applications 3D professionnelles, avec 1 Go de mémoire GDDR3 et deux sorties DVI bicanal (Dual Link). Que du très bon donc !
Sans oublier le sous-système disque, qui est composé de deux groupes – l'un pour le système d'exploitation, l'autre pour le stockage des données – fonctionnant en RAID 0, chacun d'eux étant composé de deux disques durs Serial-ATA de 1 To. Oui, 4 To au total (4000 Go !).
Et encore, Alienware ne nous a pas fourni la configuration la plus musclée, équipée de 16 Go de mémoire (mais il leur faut un système d'exploitation 64 bits), de Xeon encore plus rapides (2,66 GHz) et de deux cartes graphiques Quadro FX 4500. Bon point, tous les composants ont été installés avec une grande méticulosité. Aucun câble n'est potentiellement gênant si l'on décidait d'ajouter de la mémoire ou une nouvelle carte d'extension par exemple.
Signalons au passage que les cartes graphiques Quadro FX de Nvidia sont équipées de deux sorties DVI de type Dual Link (double liaison). Chacune de ces sorties peut au choix soit piloter deux écrans classiques (résolution maximale de 2048x1536 pixels), soit gérer l'affichage sur un moniteur de très grande taille, comme les quelques modèles 30 pouces du marché qui supportent une résolution de 2560x1600 pixels. Chaque carte peut donc gérer jusqu'à quatre écrans de taille raisonnable ou deux très grands.
Lors de nos tests, fondés principalement sur le banc Viewperf 10 développé par SPEC, on a pu voir avec quelle facilité la carte graphique gère l'animation en temps réel de modèles 3D complexes, avec ou sans textures, dans différents logiciels comme Catia, Maya, 3D Studio Max, SolidWorks ou Pro/Engineer. Les résultats passent rarement sous la barre des 25 images par seconde, même lorsqu'on active un anti-aliasing en mode 8x (en 16x, ça se gâte un peu !).
Fiche technique Alienware MJ12 8550i
Processeur | Intel Xeon E5320 |
Quantité de mémoire vive | 4 Go |
Type de stockage principal | 7200tr/mn |
Processeur graphique | Nvidia Quadro FX 5500 |