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Test Olympus Stylus 1 : viseur de qualité + bonne optique = super compact expert

Son confortable viseur et son épais boîtier cachent un compact expert performant, à l’optique très lumineuse.

L'avis de 01net.com

Olympus Stylus 1

Les plus

  • + Viseur électronique intégré
  • + Zoom lumineux à ouverture constante f/2.8
  • + Flash intégré et griffe flash
  • + Ecran orientable tactile
  • + Wi-Fi

Les moins

  • - Petit capteur 1/17''

Qualité photo

3 / 5

Qualité vidéo

3 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

4.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 17/01/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Olympus Stylus 1

Définition du capteur 12 Mpx
Ouverture max en grand angle 2.8
Ouverture max en téléobjectif 2.8
Zoom optique 10.7 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Olympus Stylus 1 : la promesse

Aux XZ-2 et XZ-10 déjà existant, Olympus ajoute désormais un troisième appareil à sa gamme de compacts experts : le Stylus 1. Plus gros que ses deux petits frères, ce dernier est aussi mieux équipé (viseur électronique, zoom à ouverture constante) mais aussi plus cher — 600 euros. Outre le fait qu’il s’attaque à la niche ouverte par le RX10 de Sony, ce Stylus 1 dispose surtout d’un atout de poids dans le segment « expert » : un viseur électronique de qualité.

Olympus Stylus 1 : la réalité

Il a beau être qu’un « simple » compact, le Stylus 1 a quand même une sacrée tête d’hybride/reflex avec son excroissance sur le dessus de l’appareil et sa grosse molette. Heureusement pour les plus néophytes, le Stylus 1 n’embarque pas la horde de boutons de l’OM-D, Olympus ayant maintenu le nombre de commandes au niveau du XZ-2. Facilement paramétrable sans être une usine à gaz non plus, le Stylus 1 offre un bon compromis en matière de prise en main.

Enfin un bon viseur dans un compact !

Intégrer un bon viseur électronique, ça coûte cher. Parce que ce les mini dalles LCD/OLED sont couteuses à produire, tout comme les optiques de visée. Jusqu’ici, les intégrations de viseurs dans des appareils « pas trop chers » s’étaient soldées par des demi-échecs, comme pour le Panasonic LF1 — définition, luminosité et plage dynamique médiocres. Avec son tarif de 600 euros, un gabarit qui ne force pas à la miniaturisation à outrance et parce qu’il reprend un composant déjà en utilisation chez Olympus (le viseur électronique de l’OM-D E-M5 sorti l’an dernier), le Stylus 1 propose enfin un vrai viseur électronique confortable, lumineux, précis. Bref, un équipement vraiment utilisable et pas un simple argument marketing venant renforcer une fiche technique faiblarde.

Optique : performante et bien protégée

Comme Sony avec son RX10, Olympus a réussi à coupler bonne puissance de zoom (X10,7) et optique lumineuse (f/2.8). Zoom plus puissant oblige, les clichés sont un poil moins piqués que ceux produits par le XZ-2, qui offre une puissance de zoom plus modérée et des ouvertures encore plus lumineuses à la fois en grand-angle et au zoom max. Mais le rapport qualité d’image/puissance de zoom est grandement à l’avantage du Stylus 1. En moyenne, un compact expert zoome rarement au-delà de x5. En doublant cette puissance, Olympus propose un appareil plus polyvalent et moins frustrant que les appareils experts traditionnels, plutôt élitistes (il faut bien l’admettre !).
Outre sa luminosité constante de f/2.8 rare dans les zooms de compacts, l’optique du Stylus 1 profite d’un mécanisme de protection de l’optique intégrée. Remplaçant le traditionnel capuchon – qui gêne ou que l’on perd – ce mécanisme est en fait un capuchon intégré et articulé qui s’écarte lors du déploiement de l’optique et vient se remettre en place une fois l’appareil éteint et l’optique rétractée. On ne sait pas si c’est pour des raisons de coût, d’ingénierie ou de brevets que les constructeurs n’y ont pas plus souvent recourt, mais il n’en reste pas moins que nous sommes de fervents partisans de ce mécanisme !

Bonnes images et bon AF

Pour un compact, le Stylus 1 est plutôt rapide à la mise au point. Sans approcher un OM-D E-M1 (le champion toutes catégories), il accroche bien les sujets et son temps de latence est minime – un à deux dixièmes de seconde en basses lumières. Quant à la qualité des images, la colorimétrie des clichés est, comme à l’accoutumée chez Olympus, juste et agréable à l’œil. La grande ouverture même en bout de zoom (f/2.8 constant) permet d’éviter de monter trop haut dans les ISO, même si l’appareil s’en sort parfaitement jusqu’à 800 ISO – toujours pas mal à 1600 ISO.

Equipement (très) complet, lacunes en vidéo

Viseur électronique 1,44 Mpix, écran orientable, Wi-Fi, bague de contrôle d’ouverture autour de l’optique, mini grip, repose pouce ergonomique, griffe flash, etc. Le moins que l’on puisse dire c’est que la liste des équipements intégrés est plutôt complète ! Le manque du Stylus 1, symptomatique d’Olympus, c’est du côté de la vidéo qu’il faut aller le chercher. Si la qualité d’encodage est convenable, l’absence de prise casque et l’impossibilité de régler la vitesse de trame ou la qualité de la compression n’en font pas une arme de choix pour les vidéastes.

Face au RX10

Si le Stylus 1 et le Sony RX10 semblent similaires – deux compacts experts à zoom lumineux f/2.8 – il existe une différence de taille : le prix. En effet, à 1200 euros, le RX10 de Sony coûte le double du Stylus 1 – le prix d’un reflex d’entrée de gamme et d’une bonne optique. Du coup la comparaison est purement prospective et ergonomique, le RX10 disposant en effet d’un capteur 1 pouce bien plus grand – et performant – que celui du Stylus 1. Mais avec son prix bien plus accessible, son zoom un peu plus performant et surtout son encombrement (et poids !) bien inférieurs à ceux du RX10, le Stylus 1 a plus d’un atout dans sa manche pour séduire les photographes.

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