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Test : Le G9 au sommet

Successeur direct du G7, le G9 ne réinvente rien mais finit par emporter notre adhésion.

L'avis de 01net.com

Canon PowerShot G9

Les plus

  • + Viseur optique
  • + Format RAW

Les moins

  • - Carte mémoire de 32 Mo insuffisante

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 23/10/2007

Voir le verdict

Fiche technique

Canon PowerShot G9

Définition du capteur 12.1 Mpx
Ouverture max en grand angle 2
Ouverture max en téléobjectif 4
Zoom optique 6 x
Ecran (diagonale) 7.62 cm
Voir la fiche complète

Canon PowerShot G9 : la promesse

Canon revient à la charge avec un G9 à placer tout en haut de la gamme
des compacts… Ou alors est-ce un bridge ? Si l’appareil à la carrure
d’un gros compact, il emprunte des fonctions aussi bien aux bridges
qu’aux reflex. Difficile dès lors de le situer avec précision tant il
répond à une large panel de critères.

Mais s’atteler à tout ne signifie
pas forcément bien le faire. Alors ce G9, digne successeur du G7 ?
Mieux, digne successeur de votre appareil photo numérique ?

Canon PowerShot G9 : la réalité

La tâche du G9 ne sera pas facile tant il est vrai que le G7 avait
laissé une impression de bonheur complet. Comme si Canon avait trouvé
l’équilibre parfait entre le reflex et le compact, associant les atouts
de l’un et de l’autre…

Dès lors, il est logique qu’on puisse résumer
(à l’emporte pièce) la filiation entre G7 et G9 par cette formule
éculée : « on ne change pas une équipe qui gagne ».

Pareil mais différent
Difficile à première vue de faire la
différence entre les deux appareils. L’ergonomie est toujours aussi
bonne, la molette de navigation est simple à prendre en main, même si
certains pourraient être troublés au départ par le couple qu’elle forme
avec le pavé quadridirectionnel.

Identiques, donc, et pourtant différents. Première différence, le boîtier a été revu. Résultat,
l’écran de contrôle est un peu plus grand ce qui rend encore plus
évident son excellente qualité. Il est toujours lisible en plein soleil
pour cadrer ses photos ou voir ses clichés et rend des couleurs
très agréables. Par ailleurs, un gyroscope affiche l’image en mode
portrait ou paysage selon que l’appareil est tenu horizontalement ou
verticalement. C’est le genre de petits détails qui, quand tout le
reste est à la hauteur, fait qu’on se dit qu’un appareil vaut le détour.

Deuxième différence, le capteur a été lui aussi revu à la hausse. Aussi
bien pour sa capacité en mégapixels (de 10 Mpix pour le G7 à 12,1
Mpix pour le G9) que pour la taille physique du capteur. Si la
montée en Mpix n’était pas forcément vitale, ses éventuels effets
négatifs sont tout au moins partiellement compensés par un capteur plus
large. Ne serait-ce que pour ça, on est en droit de se réjouir.

Enfin, troisième différence, Canon a entendu les plaintes de ses
utilisateurs, le G9 est capable de prendre des photos au format Raw
(sans compression). Si tous les utilisateurs ne s’en serviront pas,
c’est au moins une bonne nouvelle pour les amateurs éclairés qui
adopteront le G9 comme appareil d’appoint à côté d’un reflex. Quoi
qu’il en soit, en mode Raw, les fichiers pouvant faire plusieurs
dizaines de mégaoctets, le support de cartes (SD et MMC) haute capacité
est une très bonne nouvelle.

Et les photos ?
Le mode Raw laisse rêver à des photos de
haute tenue. Dans les faits, on n’est guère déçu. Bien entendu, il y a
toujours le problème du bruit présent à partir de 400 ISO et vraiment
gênant à 800 ISO. Dès lors, il est évidemment illusoire d’espérer faire
des clichés sans bruit avec le mode scène haute sensibilité (3200 ISO).

De même, le stabilisateur peine vraiment à éliminer les tremblements
quand le temps d’exposition est trop long. Pour autant, il se sort tout
de même bien de ces épreuves. Et le flash intégré auquel on aura
tendance à recourir gère l’éclairage avec intelligence. Les couleurs et
les reliefs ne sont pas brûlés, l’intensité du flash variant avec
pertinence. De même, nous avions reproché au G7 de ne pas fournir de
fonction anti yeux rouge, le G9 répare cette erreur et évite ainsi
qu’une nuée d’albinos peuple nos albums de famille.

En revanche, les utilisateurs qui possèdent déjà un flash extérieur et
aurait voulu s’en servir risque de déchanter. Si le déclenchement ne
pose aucun problème, c’est la gestion de la puissance qui semble poser
problème avec certains flashs. L’image est alors tout simplement surexposée,
blanche. Même en mode manuel, qui offre pourtant toutes les
possibilités de réglages que l’on trouve avec un reflex.

En définitive, le principal reproche que l’on pourrait faire au G9 est
son optique assez limitée (35-210), même s’il est possible d’augmenter
ses performances en grand-angle et en téléobjectif grâce à des
extensions optiques.

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