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Test du Fujifilm Instax Mini 40, l’appareil photo qui fait rimer instantané et sobriété

Zéro connectivité et 100% d’argentique dans un appareil compact au look rétro. En ces temps d’overdose de photos Instagram, le retour au bon vieux support physique a quelque chose de rassurant.

L'avis de 01net.com

Fujifilm Instax Mini 40

Les plus

  • + Prix
  • + Simplicité
  • + Design

Les moins

  • - Pas de retardateur
  • - Impossible de désactiver le flash

Note de la rédaction

Note publiée le 12/05/2021

Voir le verdict

Fiche technique

Fujifilm Instax Mini 40

Poids 402 g
Largeur (en cm) 10.4 cm
Hauteur (en cm) 12.1 cm
Profondeur (en cm) 6.5 cm
Voir la fiche complète

Dans la déferlante de photos numériques produites chaque seconde dans le monde, il est un rocher de tranquillité, un outil photographique qui permet de ralentir le temps : les Instax. Ce film positif couleur, qui a supplanté le Polaroid et est développé par Fujifilm, continue son bonhomme de chemin.
Si Fujifilm numérise le procédé par la bande avec ses imprimantes, qui s’appuient sur les mêmes films, les appareils photo mécaniques de l’entreprise japonaise restent les chouchous du public. Pour leur simplicité et leur prix : le nouvel Instax Mini 40 s’affiche à 99 euros. Et les photos, au format Instax Mini ne coûtent qu’entre 0,8 et 1 euro pièce.

Instax Mini 40 : minimalo-néo-rétro

N’allez pas chercher la tech dans ce nouvel appareil : fidèle à sa lignée, ce Mini 40 est d’une simplicité désarmante. L’électronique est réduite à sa plus simple expression avec une mesure de la lumière rudimentaire et une alimentation via de simples piles AA (LR6). Si une batterie rechargeable en USB (Micro ou C) aurait été une bonne option aussi, le fait d’utiliser des accumulateurs « normaux » renforce la rusticité de l’appareil. Rechargeables ou non, les accumulateurs de ce format se dégottent partout dans le monde, de Villefranche-de-Rouergue à Kaboul.

Côté apparence, le Mini 40 est clairement inspiré du Mini 90 NEO, avec un look néo-rétro tout de (faux) métal et de (faux) cuir noir. Mais contrairement à son aïeul plus haut de gamme, le Mini 40 est dépourvu de pas-de-vis et son électronique est simplifiés.

Très (trop ?) simple

À l’absence de pas de vis (pas vraiment vitale) il faut ajouter une mise au point fixe qui empêche les photos de détails (plus gênant) et l’absence de retardateur. Cette dernière absence est la plus dommageable pour un appareil dont la dimension sociale est bien plus forte que les considérations techniques.

On peut aussi regretter l’absence de contrôle de flash et de correction d’exposition. Mais en tant qu’appareil voué à « cadrer-shooter », il ne s’agit pas d’un manque qui nuira à la cible, a priori néophyte.

Instax Mini, le format populaire

Si notre format préféré d’Instax est le Wide, le format carré du Square offre le meilleur compromis entre encombrement et surface utile. Pourtant, le roi des formats est le format Mini. Un film qui propose les appareils photo les plus compacts et qui se trouve vraiment partout. Et dont les clichés ont l’élégance de pouvoir être glissés sans soucis dans tous les portefeuilles, dans tous les porte-cartes.

Il est bon de rappeler, dans un test d’appareil photo instantané, que l’Instax est le film qui offre – et de loin – la meilleure qualité d’image. Les Zink et autres ersatz à sublimation thermique n’ont ni la précision d’image, ni de couleurs aussi flatteuses.

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