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Test : BQ Aquaris X5, l’élégance aux dépens de la performance

Pour son dernier appareil, l’espagnol BQ a choisi de miser sur le design, avec réussite. Mais des lacunes techniques viennent ternir le tableau.

L'avis de 01net.com

bq Aquaris X5

Autonomie & charge

2.5 / 5

Affichage

2 / 5

Photo & vidéo

3 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 07/03/2016

Voir le verdict

Fiche technique

bq Aquaris X5

Système Android 5.1.1
Processeur Qualcomm Snapdragon 412
Taille (diagonale) 5 "
Résolution de l'écran 294 ppp
Voir la fiche complète

bq Aquaris X5 : la promesse

La marque espagnole revient avec un nouvel appareil de milieu de gamme avec, en prime, de nouveaux matériaux comme l’alumimium. La configuration technique et les spécificités du capteur photo sont sans grande surprise, avec du Snapdragon 412 pour processeur et un appareil 13 mégapixels. Mais une fois de plus, c’est par l’autonomie que ce BQ veut se démarquer avec une impressionnante batterie de 2900 mAh pour un format 5 pouces.

bq Aquaris X5 : la réalité

Comme beaucoup de concurrents dans cette gamme de prix, BQ a pris pour habitude de miser sur du plastique. Cette fois, on a la bonne surprise de découvrir des tranches en aluminium du plus bel effet, qui se déclinent en trois couleurs (blanc gris et rose). A l’image de Microsoft avec son Lumia 650, le fabricant trouve une bonne astuce pour rendre le design – plutôt classique par ailleurs – plus agréable. Au dos, on découvre une fine couche de plastique extrêmement lisse et plaisante au toucher. En revanche, en façade, on se retrouve avec une bande un peu large en-dessous de l’écran et des touches sensitives qui manquent de clarté (on doit deviner laquelle est dédiée au retour, ce qui peut au début déstabiliser).

Des couleurs un peu froides

La dalle proposée par BQ n’a rien d’exceptionnel, avec une définition HD (294 ppp). Une résolution qui est correcte, pour peu que l’on ne regarde pas l’écran de trop près. Même constat du côté de la luminosité de 449 cd/m² et du taux de contraste de 1056:1 dans la moyenne de ce qu’ont peut trouver actuellement dans cette gamme de prix. Si les couleurs ressortent plutôt bien, les tonalités sont, en revanche, assez froides et grisonnantes, ce qui n’est pas franchement un plaisir pour les yeux. 

L’autre problème de l’écran est son manque de réactivité, qui semble surtout lié à des lacunes au niveau l’optimisation du mobile. Sur le papier, le Snapdragon 412 et les 2 Go de mémoire vive semblent plutôt suffisants. Sauf que le smartphone a du mal à suivre la cadence lorsqu’on ouvre un peu trop d’applications simultanément. Des ralentissements d’autant plus frustrants qu’ils interviennent sur un appareil qui n’a pas à gérer d’écran Full HD. Sous Epic Citadel, on aboutit à un résultat de 33 images par seconde en moyenne – sur dix essais consécutifs, ce qui est très proche du LG K10 tout récemment testé. Sur AnTuTu, les scores sont presque identiques à ceux du Wiko Pulp 4G, doté d’un Snapdragon 410. Des résultats conformes à ce qu’on attend d’un appareil d’entrée / milieu de gamme qui n’est pas foncièrement fait pour les jeux 3D sophistiqués mais qui suffira à faire tourner une grande majorité de titres. 

Une grande endurance

Avec une batterie intégrée de 2900 mAh, BQ mise sur l’endurance, comme c’était le cas pour le très réussi Aquaris E5, et le fait avec succès. L’appareil se classe directement parmi les meilleurs de sa catégorie avec plus de 21h en communication, 13h40 en surf Web 4G et 12h40 en lecture vidéo. Il frôle les 9h selon nos mesures d’autonomie polyvalente, ce qui le place juste derrière le Samsung Galaxy S6 Edge Plus. A ce niveau, la promesse est donc tenue.

Côté photo, la promesse était bien plus modeste, et il n’y a pas de bonne surprise au programme. Le capteur 13 mégapixels fait bien le boulot, lorsque la lumière est bonne. Le niveau de détails est satisfaisant, avec cependant des couleurs assez flashy. En basse lumière, le BQ reste passable, avec un gros lissage logiciel. Mais deux éléments nous ont interpellés. D’abord, l’interface peut-être trop épurée de l’appli photo. Si bien qu’il faut s’amuser un peu avec son pouce avant de faire apparaître les fonctionnalités que l’on recherche. En prime, une énorme barre grise – non transparente – vient prendre un tiers de l’écran, sans aucune raison. Autant dire qu’on optera rapidement pour une autre appli photo sur le Play Store.

Enfin, nous avons constaté qu’entre deux prises de vues similaires (à quelques dixièmes de seconde d’écart), la tonalité changeait du tout au tout, passant d’un rendu très jaune à des couleurs très roses. Un manque de constance difficile à expliquer.

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