Passer au contenu

Test : Beau et performant, le dock iPod de Jarre est une bonne surprise

Premier essai transformé pour Jarre : si le prix de ce dock iPod est élevé, qualité sonore et de fabrication sont là.

L'avis de 01net.com

Jarre Technologies AeroSystem One

Les plus

  • + Design original
  • + Bonne puissance

Les moins

  • - Compatibilité limitée

Qualité et puissance audio

4.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 15/04/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Jarre Technologies AeroSystem One

Puissance totale RMS 120 W
Caisson de basse intégré Oui
Mode enceinte USB Oui
Bluetooth Non
Voir la fiche complète

Jarre Technologies AeroSystem One : la promesse

Après avoir rencontré Jean-Michel Jarre dans son appartement parisien (voir notre vidéo), son système audio nous apparaissait sous un nouveau jour : « Non » il ne s’agirait pas d’un simple branding de produit sous son nom (comme le font Dr Dre et Lady Gaga avec Monster), « Oui » il se serait réellement investi dans le développement non pas d’un simple produit mais d’une ligne de produits multimédia. Aussi notre intérêt fut grand lorsque nous avons déballé son Aero System One…

Jarre Technologies AeroSystem One : la réalité

Le premier point positif de ce système audio c’est qu’il ne ressemble à aucun autre. Que ce soit Logitech, Creative, JBL ou encore Bose, tous ces protagonistes se bornent bien souvent à des solutions au design similaire : deux enceintes et un caisson de basse, des câbles partout et basta. Ici l’appareil a été conçu comme un objet à part entière. Colonne de verre et d’acier, l’Aero System One offre un design vraiment original et nous sort du traintrain des enceintes en plastique.

Finition au top… ou presque

L’animal pèse 13,5kg : un poids lourd donc dans la catégorie des « dock iPod ». Les matériaux employés lui confère un toucher très particulier, largement plus haut de gamme que la concurrence, Parrot Zikmu (lire notre test) et Zeppelin de B&W y compris (lire notre test). L’agencement du verre et du métal est réussit et n’appelle pas de reproches. On regrette cependant l’écart de qualité avec les éléments en plastiques : les adaptateurs pour les iPods, d’un plastique cheap recouvert de peinture métallisée, ne font pas honneur à la qualité de fabrication du reste. Ni à celle du son.

Une bonne qualité sonore

Poussant à 122 dB avant distorsion, l’Aero System One offre une qualité sonore digne des meilleurs kits 2.1, Bose compris. Puissant dans les basses, il montre en tests labo – comme en écoute – un peu plus de faiblesses dans les aigües, faiblesse compensée par une large bande passante. A l’écoute le son est clair, parfois un peu trop métallique. Très adapté à la pop, à l’électro (forcément, quand ça sort du garage de J-M Jarre…), dance, chanson, etc. mais trouvant ses limites dans le classique (très exigent) ou avec des artistes aux sonorités très riches et variées comme les Pink Floyd (rendu un peu brouillon).
Après une écoute prolongée de l’appareil force est de constater que ce système sonore n’est pas un coup d’épée dans l’eau ou un quelconque coup marketing visant à refourguer de la camelotte brandée : l’appareil est beau, le son est plutôt bon : une excellente surprise.

Un excellent premier coup, les choses à améliorer

Pour un premier coup, l’équipe d’ingénieurs et d’investisseurs entourant le musicien ont réussit un joli coup. En effet si on trouve l’équivalent en qualité/puissance pour 400 euros dans le monde hitech, aucun appareil ne conjugue esthétique et qualité musicale pour un prix d’appel si bas. Essayez donc de vous acheter une chaîne Bang & Olufsen si vous en doutez…
Joli coup certes, l’Aero System One n’est cependant pas parfait : comme on l’a vu les adapteurs iPod en plastique ne sont pas terribles, quelques faiblesses sont à déplorer du côté des sonorités très riches et la télécommande, quoi que très originale, fait un bruit plastique et les touches directionnelles semblent un peu cheap.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.