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Test : Atomic Floyd Super Darts, des intra-auriculaires de qualité

Ils ne sont pas donnés, mais les audiophiles apprécieront sans doute les derniers écouteurs de la marque britannique.

L'avis de 01net.com

Atomic Floyd Super Darts + Remote

Confort et autonomie

4 / 5

Qualité audio

4 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 06/01/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Atomic Floyd Super Darts + Remote

Modèle Intra-auriculaire
Restitution du son 2.0
Système actif de réduction du bruit Non
Poids (avec cordon et piles) 20 g
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Atomic Floyd Super Darts + Remote : la promesse

Ces Super Darts promettent un son d’une exceptionnelle qualité. D’après le constructeur, ces écouteurs intra-auriculaires doivent cette excellence aux matériaux utilisés. Les pièces d’acier moulées sont par exemple chauffées pendant dix heures à une température de 1 300 °C. Le procédé permet d’affiner les parois, de préserver ainsi le volume de la chambre acoustique. Un alliage à base de titane est également utilisé. Alors, valent-ils le coup ?

Atomic Floyd Super Darts + Remote : la réalité

Commençons par la qualité de fabrication. Elle est exemplaire. Les matériaux sont nobles, l’assemblage impeccable… rien à redire. Avec un minimum d’habitude, les boutons de la télécommande tombent bien sous la main. En plus du contrôle de la lecture (pour appareils Apple et BlackBerry), le volume peut aussi s’ajuster. Le câble gainé de tissu jusqu’à son dédoublement est conçu pour ne pas s’emmêler. En revanche, la jonction fil oreillette n’est pas spécialement renforcée, à cet endroit le câble est très fin. Ça ne laisse pas présager d’une bonne résistance à l’arrachement.

Du côté des accessoires, on trouve deux tailles d’embouts supplémentaires, un adaptateur pour prises d’avion, un autre pour se connecter à un jack 6,35 mm et un étui de transport un peu étrange, tout rond, en silicone. Ce dernier n’accueille en réalité que les écouteurs et qu’une partie du fil, tandis que le gros de celui-ci s’enroule autour de cette drôle de poche. Pourquoi pas.

Un son puissant et détaillé

Sur chaque écouteur, l’utilisateur pourra lire la mention « Supercharged ». Le but est de souligner la puissance des intra-auriculaires, notamment des basses. Avec une puissance maximale mesurée à 105 décibels, le casque n’en manque pas. Pour autant, cette proéminence que la courbe de réponse en fréquences montre bien, n’écrase pas le reste du spectre sonore. Pour ceux qui connaissent, le rendu est assez proche de celui des Monster Beats by Dre Tour, en moins sec tout de même. L’isolation vis-à-vis des bruits extérieurs est aussi moins poussée qu’avec le modèle Monster, quoique très correcte.

L’autre trait caractéristique de cette restitution sonore est la richesse des détails. Comme avec les Bowers & Wilkins C5, mais sans tomber dans l’excès de fidélité des AKG K3003, les morceaux se redécouvrent. Il devient possible d’entendre tous les arrangements jusqu’à la moindre petite note, mais aussi le bruit de grincement de l’archet ou du plectre sur les cordes, l’attaque de la baguette sur un tom… La scène sonore paraît également ample, ce qui est très agréable.

La seule critique que nous pourrions formuler, en dehors des basses surgonflées, est une petite opacité dans des aigus qui, tout en restant précis, ne sont pas à proprement parler cristallins. Au moins, cela permet de se garantir contre trop d’agressivité dans les hautes fréquences.

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