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Test : Acer Predator G6-710, une configuration musclée pour gamer passionné

Face aux très bonnes machines assemblées par les enseignes spécialisées, nombreuses sont les marques qui ont abandonné le marché du PC fixe pour joueur. Acer, lui, revient sur ce segment avec ses gros Predator et espère bien faire son trou.

L'avis de 01net.com

Acer Predator G6-710 (DT.B1DEF.009)

Equipement

3.5 / 5

Performances

3 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/01/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Acer Predator G6-710 (DT.B1DEF.009)

Processeur Intel Core i7-6700K
Quantité de mémoire vive 16 Go
Type de stockage principal SSD
Calcul de la capacité totale (en Go) 1128
Processeur graphique Nvidia GeForce GTX 980
Voir la fiche complète

Acer Predator G6-710 (DT.B1DEF.009) : la promesse

Dévoilé à l’IFA 2015 puis représenté à la Paris Games Week 2015 quelques semaines plus tard, le Predator G6 est la nouvelle arme de destruction massive pour gamer d’Acer. Et pas question de PC portable ici, non, on parle bien d’un PC de bureau, cette catégorie dont on dit qu’elle est moribonde. Extérieurement, le boîtier de cette machine en impose, un point commun à toutes les déclinaisons qui se trouvent actuellement en vente. Nous avons mis la main sur l’une des versions les plus chères, vendue 2200 euros, et disponible sur Materiel.net.

Acer Predator G6-710 (DT.B1DEF.009) : la réalité

Tel un combattant dans son armure, le Predator G6 a fier allure. Son boîtier fait penser à un exosquelette presque entièrement noir, avec quelques pointes de rouge (gaming oblige), et ne passe pas inaperçu aussi bien sous le bureau que sur ce dernier.

Un rapide coup d’œil tant à l’avant qu’à l’arrière de l’animal donne un très bon aperçu de la connectique fournie, tout à fait standard (USB 2 et 3, sortie son stéréo, Wi-Fi ac, etc.).

Dès qu’on regarde de plus près, de petites spécificités font leur apparition.

Pradator G6, la façade

Premier élément voyant du contenant, le gros bouton Turbo serti sur le front du boîtier. D’une pression sur ce dernier, certains des composants (déjà bien puissants) qui se trouvent à l’intérieur du boîtier subissent immédiatement une petite cure de vitamines accélérée et voient leur fréquence de fonctionnement augmenter. Autre corollaire d’une action sur le bouton Turbo, quelques parties du boîtier s’illuminent de rouge.

Second élément, le rack pour disque dur. Il se dissimule juste en dessous du graveur DVD et attend impatiemment des unités de stockage au format 3,5 pouces. Doublement pratique, il évite d’ouvrir le boîtier pour ajouter un peu d’espace disque mais, aussi, autorise la connexion à chaud. Il est donc inutile de redémarrer la machine pour que Windows 10 voie le nouveau venu.

Troisième élément qui plaira beaucoup aux gamers : le porte-casque audio. C’est un gros morceau de plastique assez épais qui sort du boîtier dès qu’on appuie sur sa tête. Pour ceux qui posent la machine sur le bureau, pas de risque d’arrachement ou de coup d’aspirateur malencontreux. En revanche, pour ceux qui placent la tour au sol, prudence ! 

Toujours concernant le casque audio, il est bon de rappeler que des prises audio sont présentes tant en façade qu’à l’arrière de la machine. Toutes sont contrôlées par une carte son Sound Blaster Cinema 2, proposant une suite logicielle dédiée pour personnaliser le rendu stéréo, 5.0 ou 5.1.

Acer et SteelSeries : le bon partenariat

Si votre fidèle casque commence à montrer des signes de faiblesse, Acer vous offre un casque Predator qui n’est autre qu’un casque SteelSeries Siberia v3 qui ne dit pas son nom. Et puisqu’on parle de cette marque d’équipement pour joueur, sachez qu’Acer fournit aussi un clavier Apex [RAW] et une souris Sensei [RAW] dans le carton. Vous voilà équipés pour jouer à tous les jeux, à commencer par StarCraft II : Legacy of The Void, offert (comme le reste) pour l’achat de la machine et ce, jusqu’au 29 février.

Cocktail de composants chargé en gigahertz

Pour répondre aux exigences des jeux actuels et à venir, Acer ne mégote pas sur les composants. C’est donc un processeur Intel Core i7-6700K de dernière génération qui s’occupe de tous les calculs, épaulé par 16 Go de mémoire DDR4. C’est aussi ce processeur qui, d’une pression sur le bouton Turbo, est overclocké de quelques mégahertz. Honnêtement, les performances de la bête sont déjà bien suffisantes pour toutes les applications, pour ne pas avoir besoin de le faire fonctionner à 105% de ses capacités. Mais, sachez qu’au besoin, c’est possible.

Machine de jeu oblige, Windows 10 est stocké sur un SSD de 128 Go (au format M.2) que nous vous invitons à purger allégrement de tous les petits programmes tiers installés par Acer. Certains ne sont pas franchement indispensables et prennent donc de l’espace pour rien. De quoi libérer quelques Go pour installer des jeux. Pour le stockage pur et dur, on trouve le désormais classique bon gros disque dur de 1 To.

Pour les polygones et les textures, Acer fait appel à une GeForce GTX 980 de NVIDIA dont les performances et capacités ne sont plus vraiment à démontrer. En Full HD comme en 1440p, celle-ci s’illustre en affichant de 150 à 200 images par secondes suivant les niveaux de détails et de filtres. Et si vous aviez dans l’idée d’acheter un Oculus Rift ou un HTC Vive Pre, sachez que la machine est estampillée VR Ready par NVIDIA.

Acer a fait un effort pour réduire au maximum les nuisances sonores de la machine. Ainsi, 70% du refroidissement de la machine se fait de manière naturelle. L’air frais arrive par les alvéoles avant et lattérales du boîtier et, une fois chaud, il est expulsé à l’arrière par un ventilateur très discret. Ceux qui le sont moins, en revanche, ce sont ceux du processeur (de marque Cooler Master) et du dispositif de refroidissement de la GeForce. Toutefois, pas de quoi passer son temps avec un casque sur les oreilles puisque, à 50 cm de la machine, en activité intense, notre sonomètre a relevé à peine plus de 37 dB, ce qui reste très correct pour une machine de ce calibre. Enfin, en mode Turbo, ce relevé augmente d’un ou deux dB… rien d’assourdissant.

Un assemblage perfectible

On passe à l’ouverture de la bête. Ouverture qui ne se fait pas sans mal d’ailleurs puisque le système est vraiment mal pensé. Il faut jouer sur des loquets à l’arrière du boîtier, cachés dans l’armure en plastique. Pas très pratique.

Une fois le pan gauche ôté, on tombe nez-à-nez avec un méandre de câbles. Nous n’avions pas vu un montage aussi peu soigné sur une machine à plus de 2000 euros depuis bien longtemps.

Les câbles de l’alimentation 700 watts sont maintenus par deux serre-câbles en haut du boîtier. Et de cette pelote s’échappent les individus requis pour nourrir les composants. Pour les libérer et les réorganiser, il faut les couper et réorganiser la pelote avec soin. Il est possible de passer quelques-uns des fils à l’arrière du plateau de la carte mère, d’en bloquer certains dans quelques creux…

Le must serait qu’Acer, dans la prochaine version du Predator, opte pour un plateau de carte mère plus ajouré afin de passer les câbles inutiles à l’arrière et de désencombrer le haut du boîtier. Ou, mieux encore, que le constructeur opte pour une alimentation modulaire.

Côté évolution, le boîtier permet d’ajouter un disque dur ou un SSD dans la structure, en plus de celui à loger dans le rack amovible évoqué plus haut. Et cela tombe bien, seule une prise SATA est vacante sur la carte mère. La quantité de mémoire peut, elle aussi, être augmentée a posteriori, puisque deux emplacements sont vides. Il faudra touefois faire attention à prendre des modèles simples, sans carrenage, sous peine de ne pas pouvoir faire passer les barrettes sous le ventilateur du processeur.

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