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Test Acer Ethos 8951G : le PC bodybuildé qui tient plus de 4 heures

Ce 18 pouces est plus transportable que portable. Mais ses aptitudes multimédias sont impressionnantes.

L'avis de 01net.com

Acer Aspire ETHOS 8951G-2634G1TBnkk

Affichage

2 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 10/06/2011

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Fiche technique

Acer Aspire ETHOS 8951G-2634G1TBnkk

Processeur Intel Core i7-2630QM
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 500 Go
Taille d'écran 18.4 "
Puce graphique Nvidia GeForce GT 555M
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Acer Aspire ETHOS 8951G-2634G1TBnkk : la promesse

Avec ses bons 4 kg sur la balance, ce représentant de la gamme Acer Ethos est un PC portable de type « desktop replacement », autrement dit une machine capable de concurrencer sans problème les PC de bureau. La puissante configuration à base de processeur Intel Core i7 de dernière génération ne laisse planer aucun doute à ce sujet. Avec son écran de 18,4 pouces en définition Full-HD, son lecteur Blu-ray et son kit d’enceintes 5.1 intégré, sa vocation multimédia est toute aussi évidente. A tel point d’ailleurs, que le pavé tactile multipoint peut se détacher pour servir de télécommande ! Encore plus fort, le constructeur promet une autonomie de quelque 5 heures 30, totalement inhabituelle pour ce type de format.

La prise en compte de tous ces éléments permet de mieux comprendre ce poids de 4 kg, batterie comprise. Mais ce mastodonte remplit-il son contrat ?

Acer Aspire ETHOS 8951G-2634G1TBnkk : la réalité

La surface de ce PC qui demeure relativement fin, malgré sa grande taille, en impose. Le clavier plein format rétro-éclairé et à touches séparées renforce cette impression d’être à son aise, bien installé devant le grand écran. Ce dernier, notons-le, reste dans la moyenne avec son contraste mesuré à un peu plus de 1 000 :1 et sa luminosité de 186 candelas/m². Rien d’exceptionnel donc, mais aucune forme de gêne non plus, si ce n’est le revêtement brillant de la dalle. Les plastiques de la coque au toucher satiné sont heureusement mats et ne retiennent donc pas les traces de doigts. Un lecteur d’empreintes digitales est aussi présent sur le côté droit du repose-mains pour sécuriser l’accès au PC. Le capot extérieur en aluminium teinté et brossé laisse une impression mitigée. C’est bien mieux qu’un vulgaire plastique, mais encore loin de la finition des portables Apple ou de certains Sony, par exemple.

Une configuration puissante et autonome

Avec son processeur Intel Core i7-2630QM cadencé à 2 GHz (capable de monter à 2,9 GHz en mode turbo), ses 4 Go de mémoire vive et sa carte graphique Nvidia GeForce GT 555M, ce portable est une bête de course. Les 7 177 points sous PC Mark Vantage ne trompent pas, pas plus que les 5 364 points sous 3D Mark Vantage ou les 1 251 points sous 3D Mark 2011, puisque la carte 3D Nvidia possède des capacités DirectX 11.

Avec une telle puissance sous le capot, toutes les activités numériques sont envisageables, du multimédia avancé au jeu 3D, en passant par le montage vidéo. Surtout, le point saillant de ce portable qui montre le véritable intérêt, tant des nouveaux processeurs Sandy bridge, que de la technologie Optimus, est son autonomie. Ainsi, quand les applications ne le nécessitent pas, la carte 3D dédiée Nvidia demeure au repos et la puce graphique intégrée au processeur central prend le relais. De fait, cela permet à cet Ethos 8951G d’atteindre les 4 heures et 49 minutes, dans nos conditions drastiques de test.

Une forte inclination pour le multimédia

Parallèlement à ses performances pures, ce PC est aussi l’un des plus doués que nous ayons vu depuis longtemps en matière de multimédia. Le son est particulièrement soigné grâce au kit 5.1 embarqué. Ce dernier se compose de deux petits haut-parleurs à l’avant nichés au-dessous du PC (ils figurent les voix arrières d’une système multicanal), de deux plus gros situés près de la charnière de l’écran et enfin d’un caisson de basses agissant lui aussi sous le PC. De fait, le son est très bon, mais moins puissant que ce à quoi on s’attend. Comme si les concepteurs avaient préféré privilégier la qualité au volume. Autre problème s’il en est, le rendu multicanal s’apprécie bien mieux en restant proche du PC. L’effet de spatialisation du son est ainsi idéal quand on se tient assis face au PC posé sur une table et beaucoup moins probant lorsqu’on s’éloigne de la source. Une réalité plus gênante en pratique pour les films que pour la musique.

De ce fait, l’intérêt du pavé tactile extractible atteint ici ses limites. Le système d’ouverture de la trappe de dégagement, qui s’effectue à l’aide d’une glissière située sur la tranche du PC, est néanmoins ingénieux et pratique. De surcroît, une fois le pavé tactile remis en place, aucun jeu ne vient gêner son utilisation, celui-ci est bien tenu dans son logement. Petite astuce, dès qu’on appuie sur un petit bouton situé en haut à droite du périphérique de pointage, ce dernier se transforme en véritable télécommande à touches tactiles, notamment de contrôle de la lecture multimédia. C’est bien vu, quoiqu’un peu agaçant lorsque le changement d’état est commandé par l’application Clear-fi de lecture et de partage de fichiers multimédias signée du constructeur. D’ailleurs, cette application se lance pour un oui ou pour un non. En tout cas pour piloter son PC à distance, sachant que le périphérique peut opérer en mode paysage et en mode portrait, c’est très efficace.

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