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Touti riquiqui maousse costauds

Poids plume, autonomie étendue, performances suffisantes pour la bureautique et Internet : ces ultraportables séduiront les nomades prêts à dépenser quelque 2 000 euros.

Ecran 17 pouces au format 16/9, connecteurs en pagaille, circuit graphique et processeur puissants : depuis deux ans, les PC portables rivalisent avec les ordinateurs de bureau, que ce soit en termes de puissance ou de fonctions.
Le problème, c’est que ces appareils n’ont plus de portable que le nom : ils sont lourds (plus de 4 kg pour certains), encombrants (grand écran oblige) et leur autonomie est limitée, pour ne pas dire quasi nulle (45 minutes à peine avec
les machines les plus gourmandes en énergie). Et si l’utilisateur sédentaire s’émerveille des capacités de son nouveau portable, le nomade, lui, peste. Si bien que, depuis quelques mois, de plus en plus de constructeurs proposent des
‘ ultra-portables ‘ équipés d’un écran de 12 pouces ou moins, pesant moins de 1,5 kg et disposant d’une autonomie correcte. Autrefois réservés aux professionnels, ces modèles sont aujourd’hui
proposés au grand public. D’emblée, c’est leur encombrement (inférieur à un format A4) et leur poids qui séduisent. On les attrape facilement d’une main, ils se rangent dans une serviette. A l’usage, leur autonomie, qui dépasse parfois les 4 heures,
est appréciable. Et tous sont suffisamment puissants pour faire de la bureautique, regarder des DVD, surfer sur le Web et envoyer des courriels, voire faire un peu de retouche photo et vidéo. Leur secret ? Ils sont construits autour d’un
processeur Pentium M d’Intel, qui leur permet de réduire leur consommation grâce à deux technologies : l’ULV (ultra-low voltage, ou ultra-basse tension) et le Speedstep (ajustement de la fréquence du processeur en fonction de la charge de
travail). Les défauts de ces ultraportables sont eux peu nombreux. Les plus importants concernent la chaleur dégagée, qui grimpe parfois jusqu’à 40?’, le bruit de fonctionnement (qui dépasse les 35 dBA, ce qui devient gênant à la longue) et le
lecteur-graveur de DVD (parfois déporté dans un boîtier externe). Dommage pour ces jolis objets, qui restent par ailleurs réservés aux plus fortunés, leur prix étant inversement proportionnel à leur taille ! Deux modèles non testés ici
intéresseront ceux qui ont un budget serré : le AV1050 d’Averatec (1 500 euros, 10,6 pouces, 1,6 kg) et le Latitude X1 Burner de Dell (1 600 euros, 12,1 pouces, 1,2 kg).

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Alain Steinmann